le transport aérien s’attend à un record pour 2024

le transport aérien s’attend à un record pour 2024
le transport aérien s’attend à un record pour 2024
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La crise sanitaire avait plongé le secteur aérien dans des pertes abyssales. L’IATA les a évalués à 183 milliards de dollars entre 2020 et 2022. Les résultats attendus pour 2024 représentent « un énorme succès compte tenu des récentes pertes graves dues à la pandémie », a relevé le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, devant les délégués de son organisation regroupant 320 compagnies aériennes. représentant 83% du trafic mondial.

Fret standardisé

Le transport aérien devrait également battre des records de revenus cette année, à 996 milliards de dollars, estime l’IATA. Elle avait évoqué jusqu’ici 964 milliards pour 2024, déjà bien au-dessus des 838 milliards pour 2019. M. Walsh a noté que ces chiffres ne doivent pas faire oublier une rentabilité qui reste relativement faible : 3% de marge nette en 2024, “ce n’est malheureusement pas un record, mais cela représente un grand succès compte tenu de la situation où nous en étions il y a quelques années.

Mais « à seulement 6,14 dollars par passager, nos bénéfices sont très faibles, c’est à peine suffisant pour un café dans de nombreuses régions du monde », a soutenu M. Walsh. Le chiffre d’affaires du fret aérien, qui a explosé à 210 milliards de dollars en 2021, va chuter à 120 milliards de dollars cette année, après 138 milliards de dollars en 2023. Mais il sera tout de même supérieur aux 101 milliards de dollars de 2019, avant la crise qui a bouleversé les chaînes logistiques, prédit l’IATA. Lundi.

Les coûts des compagnies aériennes devraient également battre des records cette année, à 936 milliards de dollars, selon l’organisation. Celle-ci sera alimentée notamment par une facture de carburant de 291 milliards, soit 31% des coûts opérationnels, sur la base d’un baril de kérosène à 113,80 dollars.

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Zéro émission nette d’ici 2050

« Il est très important que nous atteignions une rentabilité durable. Cela permettra aux entreprises d’investir pleinement dans les produits souhaités par nos clients et dans les moyens d’atteindre zéro émission nette de CO2 en 2050 », un engagement phare du secteur aéronautique, a ajouté le directeur général. Le transport aérien émet actuellement moins de 3 % du CO2 mondial, mais est pointé du doigt car seule une petite minorité de la population mondiale l’utilise. Ses effets de réchauffement sont probablement plus importants car il produit également des oxydes d’azote et des traînées de condensation.

Pour atteindre « zéro émission nette » de CO2 d’ici 2050, l’IATA mise à 65 % sur les carburants d’origine non fossile (carburants d’aviation durables, SAF en anglais), le solde des réductions étant obtenu par les nouvelles technologies, dont les avions à hydrogène, l’optimisation des opérations au sol et dans les airs et des compensations carbone. Mais le SAF, malgré un triplement attendu de sa production cette année par rapport à 2023, ne représentera toujours que 0,53 % de la consommation totale mondiale de carburant du transport aérien commercial en 2024, selon l’IATA.

Après Doha en 2022, Istanbul en 2023 et Dubaï en 2024, l’organisation tiendra sa prochaine assemblée générale dans un autre pays phare pour le développement du transport aérien, l’Inde, a-t-elle révélé lundi. La compagnie low-cost indienne IndiGo, qui a fait sensation en 2023 en commandant 500 monocouloirs Airbus, le plus gros contrat en volume de l’histoire de l’aviation civile, l’hébergera à New Delhi.

 
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