Gestion active ou passive, un choix économique et moral

Gestion active ou passive, un choix économique et moral
Gestion active ou passive, un choix économique et moral

Aymeric Gastaldi


gérant actions internationales, Edmond de Rothschild AssetManagement

Publié le 4 novembre 2024 à 10h39. / Modifié le 4 novembre 2024 à 12h01.

C’est établi, les actifs de la gestion passive (15 000 milliards de dollars) dépassent désormais ceux de la gestion active (14 000 milliards de dollars). La gestion passive comporte un oxymore mais ce n’est pas là son plus grand défaut. La captation de l’épargne par une gestion dite passive est contraire aux logiques économiques, financières et morales.

Économiquement, cela constitue un obstacle à la bonne allocation du capital. Une économie dans laquelle les ressources (financières) ne sont pas orientées vers les bons emplois (besoins d’investissement des entreprises) verra inexorablement ses gains de productivité limités et son potentiel de croissance diminué.

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