– Chaussy n’a trouvé aucun acheteur autre que la BCV
Mis aux enchères ce vendredi à Vevey, personne n’a enchéri sur l’offre de base de la banque. La Commune garde cependant espoir au vu des récents contacts.
Publié aujourd’hui à 11h25
Le Chaussy, aux Mosses, attendra encore avant de rouvrir. Aucun acheteur prêt à opérer n’a enchéri lors de la vente aux enchères de l’hôtel-restaurant ce vendredi à Vevey. La BCV a repris le bien en attendant une offre sérieuse.
FLORIAN CELLA – A
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L’avenir de l’hôtel-restaurant Le Chaussy s’écrit encore en pointillés. L’ancien fleuron des Mosses, déclaré en faillite en début d’année et vendu aux enchères ce vendredi matin, n’a pas trouvé preneur, hormis la Banque Cantonale Vaudoise, créancière.
Malgré la présence de quelques curieux dans la salle des ventes du parquet des faillites de Vevey, personne n’a surenchéri sur l’offre de « sauvegarde » de la banque, fixée à 575 000 francs, alors que l’unique hypothèque s’élève à 725 000 francs.
« Vu le prix, j’ai hésité, mais j’ai finalement abandonné », raconte en sortant de la salle l’un des individus venus se laisser tenter. Un entrepreneur de Collombey-Muraz a ouvert le feu avec 400 000 francs. Insuffisant.
La syndic d’Ormont-Dessous, Gretel Ginier, était elle-même surprise, et un peu déçue, que personne n’ait proposé davantage. “Le prix final est néanmoins faible, je pense, même s’il est vrai qu’il aurait fallu faire des investissements pour rafraîchir le bâtiment.”
L’espoir demeure
La Commune de son côté n’avait pas les moyens de l’acquérir elle-même, même si elle aurait pu en faire la demande au Conseil Municipal. «Mais après contact avec la BCV, nous avions la garantie que l’immeuble ne se vendrait pas à bas prix et nous préférons qu’un particulier le reprenne. La concurrence serait saine aux Mosses. Un seul investisseur y concentre la plupart des lits d’hôtel disponibles.
Gretel Ginier ne perd pas espoir. « Nous avions quelques espoirs notamment sur un autre dossier, solide, avec un business plan, qui nous avait été présenté par des résidents secondaires intéressés, des personnes étrangères au métier d’hôtellerie-restauration, mais prêtes à rénover et à trouver un exploitant. Ils ont dû réfléchir à nouveau. Je vais quand même essayer de les recontacter.
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