la famille choquée par l’inaction des gouvernements canadien et dominicain

La famille de William Gareau est choquée de constater qu’après quatre mois, l’information continue d’arriver ou est incomplète, alors que le rapport de police indique que l’affaire est « résolue » et que le rapport de toxicologie est toujours manquant.

La mère du jeune défunt, Sylvie Marcotte, ne comprend pas comment un tel événement peut être « résolu », sans que personne n’ait été rencontré à la suite du drame.

Le rapport de l’événement de la Police Nationale Dominicaine se termine par les mots : «résultat du cas», ce qui signifie que l’affaire est « résolue ».

M.moi Marcotte estime que la direction de l’hôtel est responsable et qu’une enquête aurait pu permettre de connaître les circonstances du décès de son fils, afin qu’un tel drame ne se reproduise plus.

“[…] si les gens autour de lui avaient été compétents, vigilants, et le personnel de l’hôtel réactif… Plutôt que de jeter William comme un vulgaire sac poubelle dans sa chambre alors qu’il était en plein délire psychotique et seul, les agents de sécurité de l’hôtel avaient la tâche et la procédure de l’emmener à l’infirmerie. Cette lacune dans le protocole de sécurité a été manquée et William l’a payé de sa vie », proteste-t-elle.

Le jeune William Gareau, est décédé à Punta Cana en janvier dernier.

Photo fournie par la famille

Aucun rapport toxicologique

M.moi Marcotte est également indigné de constater qu’aucun rapport toxicologique n’a encore été envoyé à la famille, alors qu’elle a récemment reçu un rapport d’autopsie.

Selon elle, il ne fait aucun doute que son fils a été drogué en République Dominicaine.

Le rapport d’autopsie dont Le journal a obtenu une copie faisant état d’une mort « violente » ayant entraîné un grave traumatisme cranio-cérébral et thoracique, dû à une chute.

« Il est impensable qu’il n’y ait pas de rapport toxicologique, même s’ils ont analysé chaque partie du corps. Or, c’est la première chose à faire lorsqu’un patient arrive dans cet état à l’hôpital », précise M.moi Marcotte.

Pour l’avocat qui représente la famille, Me Conrad Lord, l’absence de ce document reste très « mystérieuse ».

« Pire encore, tous les documents que nous avons reçus, même le rapport du pathologiste, ne font aucune référence à ce rapport toxicologique »

M. Conrad Seigneur, défend les intérêts de la famille de William Gareau

PHOTO DU SITE LORDAVOCATS.COM

Un procureur au dossier

M.moi Marcotte ajoute que sous la pression de l’ambassade canadienne, un procureur dominicain a été saisi du dossier. Elle n’a cependant aucune nouvelle à ce sujet.

La famille est en contact avec un représentant de l’ambassade, mais les réponses sont la plupart du temps laconiques et reçues avec de longs délais.

Psychose et paranoïa

Rappelons que William Gareau a été retrouvé inconscient vers 1h30 du matin, au bas du balcon de sa chambre, le 16 janvier dernier.

Environ une heure auparavant, alors qu’il quittait le bar sportif de l’hôtel, son comportement avait radicalement changé, présentant des symptômes flagrants de psychose et de paranoïa.


C’est au bar des sports de l’hôtel Bahia Principe Luxury Ambar que William Gareau a passé sa dernière soirée. Son comportement a radicalement changé lorsqu’il est rentré dans sa chambre tard dans la soirée du 15 janvier. Son décès a été constaté le lendemain à l’hôpital.

Élisa Cloutier

«Il ne m’a pas du tout reconnu, il m’a pris pour un espion russe, il délirait et disait des choses qui n’avaient aucun sens», explique sa compagne qui l’accompagnait, Roxanne Brissette.

William s’est alors déshabillé et a commencé à crier des propos incohérents dans le couloir, près de sa chambre, avant de s’assoupir par terre.

Puis les agents de sécurité sont intervenus pour le reconduire dans sa chambre, où ils l’ont laissé seul. Quelques minutes plus tard, le jeune homme s’est jeté du haut de son balcon, avant d’être transporté à l’hôpital, où son décès a été constaté.

Caméras de surveillance

Même si la scène a été captée par plusieurs caméras de surveillance, même si l’hôtel en possède 86, l’hôtel a refusé de nous montrer les bandes vidéo, sous prétexte de problèmes de confidentialité.

La famille, qui les réclamait depuis le premier jour, a également essuyé le même refus.

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