Dans le cadre du projet de loi de finances, un amendement propose d’augmenter le montant de la réduction pour les héritiers concernant les droits de succession. En effet, le 24 octobre, cette proposition a été adoptée, mais en cas de recours 49.3, il est probable qu’elle ne tiendra pas. Découvrez ce que prévoit cet amendement.
Avec le projet de loi de finances 2025, les députés ont la possibilité de participer à la construction de la loi. C’est ainsi que le 24 octobre, les députés de l’Assemblée nationale ont voté deux amendements intéressants visant à réduire les frais de succession en augmentant le abattements fiscaux appliqué dans le cadre d’un don. L’objectif de ces propositions est de faciliter la circulation de l’argent entre les différentes générations. Les députés estiment que le palissade constitue un frein à la croissance économique de la France. Rappelons que le frais de succession les héritiers directs bénéficient d’une réduction de 100 000 €, mais le nouvel amendement veut les porter à 120 000 €. On vous explique tout en détail.
Bonne ou mauvaise nouvelle pour les héritiers ?
Vers un nouveau seuil de réduction d’impôt
Actuellement, les héritiers directs bénéficient d’une réduction de 100 000 € pour laquelle leur succession échappe à l’impôt. En fonction du sont héritésle barème par tranche s’applique avec un imposition allant de 5 à 46%. Cependant, un parent a la possibilité de laisser un certain montant à chaque enfant tous les quinze ans sans avoir à payer de frais de donation. Selon un notaire, il existe un âge idéal pour transmettre gratuitement un patrimoine à vos enfants.
Augmentation des allégements fiscaux
Le premier amendement adopté par les députés de l’Assemblée nationale concerne l’augmentation dudéduction fiscale applicable aux dons entre parents et enfants. Il s’élève actuellement à 100 000 euros, mais l’amendement veut qu’il soit porté à 120 000 euros. Si vous transmettez par exemple un patrimoine d’une valeur de 150 000 € à vos enfants, seuls 120 000 € seront imposables selon le nouvel amendement. En fait, cette proposition vise à promouvoir transmission en ligne directe. Actuellement, la France fait partie des pays qui appliquent des taux d’imposition allant jusqu’à 45 % aux successeurs directs.
Quel est l’intérêt de cette mesure ?
Concrètement, l’amendement permettra au transmission anticipée des actifs tout en favorisant la mobilité intergénérationnelle du capital. Grâce à cette mesure, une partie du patrimoine sera libérée plus tôt, permettant aux différentes générations d’investir et de développer une capacité de consommation accrue. D’un autre côté, ceci facture renforcera le pouvoir d’achat jeunes générations et d’orienter le capital vers des personnes capables d’y ajouter de la valeur, indique MoneyVox.
Anticipation de la transmission du patrimoine avant 70 ans
Comme vous nous l’avez dit, les députés de l’Assemblée nationale ont voté deux amendements et le second concerne l’anticipation de la transmission des contrats d’assurance vie financés avant 70 ans. Si cet amendement est retenu, il sera possible de transmettre 152 500 € à qui le souhaite, à condition d’avoir financé son contrat d’assurance avant 70 ans. En réalité, c’est une manière d’anticiper l’héritage et s’il n’y a pas de montant maximum à mettre en assurance vie, la situation s’inverse dans le cadre d’un don.
Encouragement de la circulation de l’épargne
Créer une nouvelle taxe
L’amendement concernant l’augmentation de l’abattement serait financé par « la création d’un taxe supplémentaire à l’accise sur le tabac. Son adoption est cependant incertaine et il faudra attendre la fin des discussions ou la mise en avant du recours 49.3. Ce recours donne la possibilité au gouvernement d’imposer son texte et de faire le tri dans les amendements proposés en séance.
Stimuler la consommation des ménages
Le deuxième amendement précise que l’épargne globale des Français s’élève à 6 milliards d’euros, soit le double de dette publique. Il semblerait que les 2/3 de cette somme soient placés en épargne (compte épargne, assurance vie) ou dorment dans le comptes bancaires. De même, leur capacité à remettre l’économie sur les rails est peu exploitée. Grâce à la mise en place d’outils fiscaux favorisant la facilitation de l’épargne, les choses pourraient changer.
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