– Les grévistes à la rencontre de la population
Des centaines de participants ont parcouru la vieille ville de St-Prex sous les applaudissements. Les salariés, qui réclament de véritables négociations, invitent les citoyens à soutenir leur action.
Publié aujourd’hui à 17h01
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Le personnel de l’usine Vetropack de St-Prex (VD), en grève depuis trois jours, a invité dimanche la population à une journée de solidarité avec leur mouvement. Plusieurs centaines de personnes ont répondu présents, selon le syndicat Unia.
Dès 10h00, les grévistes ont rencontré et échangé avec la population au marché de St-Prex. «Ils ont été très bien accueillis et se sont sentis soutenus dans leur combat», a déclaré à Keystone-ATS Nicole Vassalli, responsable du secteur industriel d’Unia Vaud.
Un repas canadien a ensuite eu lieu devant l’usine. La partie officielle, à laquelle ont participé quelque 300 personnes selon les organisateurs, a réuni Pierre-Yves Maillard, président de l’Union syndicale suisse (USS), et Vania Alleva, présidente d’Unia Suisse, venus tous deux témoigner de leur soutien. pour le mouvement.
Le staff gréviste est ensuite reparti en cortège vers la vieille ville de St-Prex. « Il y avait beaucoup de monde, également aux fenêtres, sur les balcons. Les grévistes ont été pleinement soutenus et chaleureusement applaudis. Nous n’avons constaté aucune opposition au mouvement», constate Nicole Vassalli.
Trois revendications
Depuis l’annonce mi-mai de la fermeture de la verrerie, les salariés, soutenus par les syndicats Unia et Syna, réclament que de « vraies négociations » soient menées sur le plan social.
Ils exigent également le gel des licenciements – environ 180 postes doivent être supprimés – jusqu’à ce que ce plan social soit négocié et signé. Ils réclament finalement le maintien des emplois industriels à St-Prex en cas de rachat par une autre entreprise.
Estimant que la direction ne répond pas à ces trois revendications, les salariés se sont réunis en assemblée et ont décidé de se mettre en grève vendredi en fin de matinée. Le mouvement est suivi par “une large majorité” de salariés, selon Unia Vaud, qui précise que l’usine n’est pas totalement à l’arrêt, pour ne pas endommager les installations, mais que plus aucune bouteille ne quitte le site.
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ATS
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