stratégie responsable et innovante des acteurs économiques francophones »

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Sous la modération d’Anne Chatelain, présidente et chef de la direction d’Audiend (France), Nejia Gharbi, directrice générale de la Caisse des Dépôts et des consignations de Tunisie, ont également parlé à cette table ronde; Yim Leat, gouverneur adjoint de la Banque nationale du Cambodge ; Lacina Kone, directrice générale de Smart Africa (Rwanda) ; Ismaël Nabe, ministre du Plan et de la Coopération internationale de Guinée ; Mamadou Lamine BA, directeur général adjoint d’Apix (Sénégal) et Fabio Grazi, directeur exécutif adjoint de mobilisation, partenariats et communication de l’AFD (France).

Les interventions ont porté sur les mécanismes de financement mis à la disposition des pays francophones. Pour le cas de la République du Congo, Luc Misdimbazi a expliqué que, qu’il s’agisse de l’AFD ou plutôt des grandes institutions, les canaux de financement passent par les gouvernements.

Pour les Congolais, agissant également en tant que président du Fonds d’accès au service universel pour l’accès aux communications électroniques (fasuce) et au conseiller au Premier ministre de la République du Congo, devant passer par ces mécanismes de gestion de ces fonds qui sont si élevés conduit au fait que les bénéficiaires à faible niveau de développement qui aspirent à être aidés ne peuvent y accéder.

Pour la plupart, ils ne respectent pas les conditions du monde financier lorsqu’il s’agit de monter les dossiers. Ils ne respectent parfois pas les critères fixés par les Etats. Résultat, les jeunes cadres ne progressent pas et n’ont pas accès au strict minimum.

«Dans notre structure, nous avons pris conscience de cet aspect invalidante de l’accès au financement en créant un fonds Osiane avec des montants très raisonnables allant de 5 à 10 millions de francs CFA, ou environ 7 500 € et 15 € », a confié Luc Missidimbazi, justifiant les mérites de la création de ce fonds qui a permis à 5 jeunes chefs de projet de venir au spectacle Francotech 2024 à Paris. Ils bénéficient d’un fonds de solidarité de microfinancement qui leur permet d’avoir au moins les moyens d’acheter un ordinateur, des licences et de louer un bureau.

Il a exprimé l’espoir que, au cours des grandes masses, des réunions majeures avec des financiers, une catégorie de financement pourrait être obtenue par le biais d’organisations telles que le Fonds Osiane ayant un statut d’ONG afin de mieux aider ces jeunes, dont l’objectif ne répond parfois pas à la norme classique Les critères d’obtention du financement, mais qui, néanmoins, remplissent un rôle vital dans la satisfaction des besoins réels dans leur pays classé comme sous-développé.

«C’est de ce point de vue que j’explique ma compréhension du financement durable et j’ose espérer que c’est par cette voie que nous obtiendrons une réponse favorable concernant le développement du mécanisme financier», suggéra-t-il.

Et d’ajouter Lacina Koné, appuyant les propos des Congolais en reconnaissant que le financement est en état de grippage sur le continent africain.

Pour le directeur général de Smart Africa, bien entendu les fonds passent par les gouvernements. Mais à son avis, il y a du travail à faire au niveau des mentalités parce que la transformation numérique est avant tout la transformation des mentalités.

Il est établi que les petits porteurs de projets doivent être inclus dans le système de financement, sans lesquels l’économie ne se développerait pas. C’est pour cette raison que les mécanismes de financement devraient être adaptés en encourageant les banques centrales, par exemple, à ouvrir une fenêtre appropriée à ceux qui effectuent le développement technologique et numérique, un mécanisme qui n’existe pas à ce jour.

 
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