Air Transat se retrouve toujours dans une zone de turbulences après un mandat de grève voté à 100 % par les régulateurs de vols, alors que les négociations sont toujours dans l’impasse.
• Lire aussi : Voyages vers le Sud : 1000$ de plus pour partir de Québec plutôt que de Montréal
Sans convention collective qui a expiré le 31 octobre 2022, les 28 régulateurs de vols établis à Montréal se disent prêts à débrayer, après l’échec des pourparlers de conciliation menés par Ottawa.
Les régulateurs de vols représentés par l’Association canadienne des régulateurs de vol (CALDA) se disent déçus de la tournure prise par les négociations, d’où cette menace de recourir à la grève pour se faire entendre.
«Nous avons fait preuve d’une grande patience en tentant de négocier une nouvelle convention collective avec Air Transat», a déclaré mardi Rob King, président national de l’Association canadienne des régulateurs de vols, dans un communiqué.
«Nos régulateurs de vols sont des professionnels hautement qualifiés qui méritent certainement un contrat qui reflète leur position quant à leurs responsabilités, obligations et obligations de rendre compte dans le cadre de leur travail», a soutenu M. King.