Goldman Sachs voit l’or à 2 900 dollars l’once début 2025, après un record de 2 685 dollars

Goldman Sachs voit l’or à 2 900 dollars l’once début 2025, après un record de 2 685 dollars
Goldman Sachs voit l’or à 2 900 dollars l’once début 2025, après un record de 2 685 dollars

(Agence Ecofin) – En Afrique, plusieurs pays suivent de près la hausse du prix de l’or depuis plusieurs mois. Le métal précieux s’est négocié la semaine dernière à 2 685 dollars l’once, et les perspectives pour les mois à venir sont prometteuses.

La banque d’investissement Goldman Sachs a revu à la hausse ses prévisions sur le prix de l’or, qui devrait désormais atteindre 2 900 $/oz début 2025, contre une précédente estimation de 2 700 $/oz pour la même maturité. Cette hausse intervient quelques semaines après le nouveau record historique établi par l’or à plus de 2 685$/oz fin septembre.

Selon les détails de la note d’information publiée par la banque lundi 30 septembre, la révision est attribuée à plusieurs facteurs, notamment l’augmentation des achats de la banque centrale et des flux vers les ETF ainsi que les réductions des taux d’intérêt en Occident et en Chine. Ces facteurs ont incité Goldman Sachs à réviser également ses prévisions du prix moyen de l’or en 2024 à 2 395 $/oz, contre une estimation précédente de 2 357 $/oz, et en 2025 à 2 973 $/oz, contre 2 686 $/oz. onces.

Mi-septembre dernier, Agence Ecofin faisait déjà état d’une hausse de 25% du prix de l’or depuis janvier, précisant que le métal précieux a établi un nouveau record de prix à 2.588 dollars l’once lundi 16 septembre. Ce record s’est amélioré dans les jours suivants pour atteindre 2.685 dollars la semaine dernière.

Les nouvelles prévisions de Goldman Sachs concordent d’une certaine manière avec celles de Bank of America qui prévoit que l’or atteindra 3 000 dollars d’ici 2025, citant des facteurs tels que les tensions géopolitiques, les politiques monétaires et même l’augmentation de la demande.

Comme rappelé Agence Ecofin Récemment, la hausse du prix de l’or signifie davantage de revenus pour les pays producteurs, notamment en Afrique. « En tant qu’actionnaire des mines d’or, les États seront directement exposés aux augmentations potentielles des bénéfices, sans compter les différents impôts calculés sur la base des revenus et des bénéfices. À cela s’ajoutent les redevances minières versées par les sociétés minières sur les revenus tirés de la vente de leur production. a analysé les médias.

Parmi les plus grands pays producteurs d’or d’Afrique, on retrouve le Ghana, l’Afrique du Sud, le Mali, le Soudan, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire.

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