Parallèlement, le directeur général du SETO s’est entretenu à plusieurs reprises avec l’ambassadeur de Tanzanie en France, pour faire entendre la voix des tour-opérateurs et faire passer quelques messages.
“Nous lui avons dit que nous ne comprenions pas le processus.
Autant nous comprenons la nécessité de souscrire une assurance, pour que le pays ne supporte pas les frais médicaux des voyageurs, autant nous ne comprenons pas qu’elle doive également être imposée aux assurés, avec les mêmes garanties », poursuit-il. .
Ainsi, quoi qu’il arrive, les voyageurs devront débourser 44 dollars, soit près de 40 euros, par personne. Cette assurance est valable pour une durée de 92 jours et uniquement pour Zanzibar.
Il n’est ni obligatoire, ni valable, pour voyager vers le reste du territoire tanzanien.
“Nous avons envoyé l’information à tous nos passagers. Le processus est très simple à faire en ligne.
Certains voyageurs se sont plaints, c’est marginal. On leur explique que ce nouveau système est comme un visa, obligatoire et étatique. Ils sont donc surassurés, mais nous n’avons pas le choix », confie Frédéric d’Hauthuille, le président de Globaltours, expert de la destination.
D’après la FAQ du site gouvernemental mise en ligne pour l’occasion, on découvre que la franchise ne couvre que les couvertures de base.
A savoir les frais médicaux d’urgence et les frais de rapatriement (corps et médical), mais aussi les accidents corporels, le retard des bagages, le vol et la perte, les frais juridiques, la responsabilité civile personnelle, etc.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’île, le gouvernement révolutionnaire de Zanzibar a été auto-promulgué en 1964.
Cette entité administrative indépendante reprend les frontières de l’ancien sultanat de Zanzibar. Elle gère les trois îles principales de l’archipel (Unguja et Pemba) et a pour capitale la ville de… Zanzibar.
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