Frappes – L’armée israélienne n’a pas officiellement revendiqué cette frappe, qui a notamment touché un centre de recherche semblant développer des armes.
Israël semble être sur tous les fronts. Celui de Gaza, où près de 41.000 personnes ont perdu la vie en un an de conflit et 72 otages sont toujours détenus selon l'armée israélienne. Celui de la frontière libanaise, où le Hezbollah échange fréquemment des tirs avec Tel-Aviv. Mais aussi celui de la Syrie, où des frappes attribuées aux forces israéliennes ont fait au moins 18 morts lundi. Ce mardi, l'armée israélienne a refusé de « commenter les informations des médias étrangers ». Tel-Aviv préfère ne pas revendiquer ces frappes, afin d'éviter de pousser ses adversaires à riposter.
C’est pourtant un secret de polichinelle. En 2019, Benjamin Netanyahu s’était réjoui des frappes israéliennes en Syrie, saluant le « succès impressionnant » de ces attaques qui visent à « bloquer l’enracinement militaire iranien en Syrie ». « À partir de 2013, lorsque la présence iranienne a commencé à prendre racine en Syrie, Israël a commencé à frapper des cibles iraniennes ou des mandataires pro-iraniens en Syrie », explique David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS).
Les « sept fronts » d’Israël
Depuis le 7 octobre, ces bombardements se sont intensifiés. Les plus impressionnants d’entre eux ont eu lieu début avril(…) - 20minutes
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