Fleury Michon, Le Gaulois…. trois nouveaux produits épinglés pour une « inflation bon marché »

Fleury Michon, Le Gaulois…. trois nouveaux produits épinglés pour une « inflation bon marché »
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Après avoir identifié en février les six premiers produits de grandes marques, l’association de défense des consommateurs vient de cibler trois produits supplémentaires dont la composition a été modifiée tandis que leurs prix ont augmenté.

Foodwatch continue de traquer les mauvais élèves dans les rayons des supermarchés. Après avoir déjà reçu des centaines de signalements de clients depuis février, l’organisation de défense des consommateurs a identifié trois nouveaux produits autour desquels les marques respectives sont accusées de pratiquer une « cheapflation ». Pour rappel, cette pratique consiste à réduire les ingrédients, à les supprimer ou à les remplacer par des substituts moins chers ou de moindre qualité.

Selon l’enquête qui a pu consulter Le Parisienil s’agit de l’escalope de poulet cordon bleu Le Gaulois qui a réduit la quantité de viande (de 58 à 54%) et d’emmental (de 5 à 3%) en 2022 alors que le prix au kilo du produit a augmenté de 25% sur les deux dernières ans dans les magasins Leclerc.

Même procédé pour le jambon haché de Fleury Michon qui a vu sa quantité de jambon de porc réduite de 48 à 35 % entre 2020 et 2024 et le filet mignon de porc remplacé par de la viande de porc. La quantité vendue est également passée de 2×200 grammes à 2×190 grammes tandis que le prix a augmenté de 23% sur la période. Enfin, la teneur en sirop d’agave du yaourt vanille skyr Siggi’s est passée de 5,9 à 6,3% alors même que le produit de la marque de produits frais Lactalis-Nestlé est labellisé « recette moins sucrée ».

La marque Fleury Michon déjà épinglée en février

Interrogées par le quotidien, les marques se sont expliquées sur ces modifications de recettes. “Nous avons dû changer de recette en raison du manque d’approvisionnement de nos volailles françaises lié à la grippe aviaire”, assure Le Gaulois, qui annonce une nouvelle évolution de la recette à la rentrée. Comme les produits frais Lactalis-Nestlé, le représentant de Fleury Michon justifie ces « réajustements » par des retours de consommateurs « qui trouvaient la texture trop sèche » mais évoque également le contexte d’augmentation des coûts de fabrication :

« Un de nos objectifs est que le prix reste accessible au plus grand nombre. Nous travaillons également sur la valeur nutritionnelle, et pour ce produit, elle n’a pas changé depuis 2020. »

Il y a plus de deux mois, Foodwatch avait déjà pointé du doigt six produits de grandes marques coupables de « cheapflation », dont les bâtonnets de surimi Fleury Michon, qui contiennent 11 % de chair de poisson en moins alors que le prix au kilo a augmenté de 40 % entre 2021 et 2023. L’association a également cité la mayonnaise Maille (marque du groupe Unilever), le chocolat Milka (Mondelez), les rillettes Bordeau Chesnel, les chocolats After Eight (Nestlé) ou encore le poisson de la marque Findus (Nomad Foods). « Nous avons identifié des exemples remontant à 2016, bien avant le début de la hausse des prix alimentaires. Le phénomène n’est donc pas récent, mais l’inflation aurait pu inciter les constructeurs à recourir à ces pratiques”, explique l’association sur son site Internet, dans le cadre d’une enquête menée avec l’émission “France grand format” sur France 2.

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