hausse réduite de +1,4% à 0,3%, forte tension sur les taux américains

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Quelqu’un semble avoir enfin remarqué que quelque chose n’allait pas dans la hausse de +1,4% à la Bourse de Paris (8 125 vers 15h45, et 1,30% vers 16h) : les taux s’envolaient et les indices boursiers faisaient de même, ce qui constituait un singulier paradoxe… mais le CAC40 n’affiche que +0,3% à 8 035

L’Euro-Stoxx50 a vu son envolée passer de +1,5% (au-delà de 5 030Pts) à +0,5% (vers 4 975) en 1 heure.
Wall Street, qui a immédiatement effacé la moitié des pertes de vendredi (Dow Jones et S&P500 à +0,8/+0,9%, Nasdaq à plus de 0,9%) vient de perdre 90% de son avance et le Nasdaq retombe même dans le rouge.

Les Bourses avaient retrouvé ce matin un semblant de sérénité – car l’heure semble être venue de recourir à la diplomatie, selon les vœux de Joe Biden – mais la hausse des taux sème le trouble.
La surprise du jour est en effet la dégradation des marchés obligataires : le ’10 ans’ américain s’envole en effet de près de +14 points vers 4,632%, nos OAT s’étirent de +8,5 points vers 2,9450% et les Bunds de +8Pts vers 2,435%, BTP italiens de +9Pts vers 3,83%.
A noter également la poursuite de la hausse du Dollar qui gagne +0,15% face à l’Euro, qui se situe au plus bas à 1,0640, un niveau inédit depuis le 11/02/2023).

La tension (géopolitique) retombe donc nettement avec un VIX à -5,5% vers 16h30, le pétrole ‘Brent’ consolide de 91$ à 89,4$ (-0,8%) et l’or en dessous de 2.340 $ après un bref ‘pic’ à 2.430$ vendredi (et un clôture autour de 2 375 $).

Les investisseurs semblent donc se concentrer sur la « saison » des résultats qui commence à battre son plein à partir de cette semaine : quelque 44 sociétés appartenant à l’indice S&P 500, dont six valeurs du Dow Jones, publieront leurs comptes cette semaine.
Les investisseurs pourront évaluer les « fondamentaux » de l’économie à travers les comptes des sociétés cotées… et l’optimisme est au rendez-vous ce lundi.

Toutefois, les données FactSet ne prévoient désormais qu’une hausse de 0,9% des bénéfices des groupes américains au premier trimestre, contre encore +3,4% fin mars.

Alors que la performance de JPMorgan a déçu vendredi dernier, les comptes de Goldman Sachs – attendus à la mi-journée – ont rassuré : ‘GS’ est peu exposé aux provisions pour risque de défaut sur son encours – quasi nul – de crédit aux entreprises ou aux particuliers).
Les résultats de Bank of America et Morgan Stanley attendus demain seront particulièrement suivis par les marchés.

Les annonces de Johnson & Johnson, Netflix et Procter & Gamble seront également suivies de près dans les prochains jours.

En Europe, la semaine sera principalement animée mercredi par les résultats d’ASML, l’une des locomotives de la récente hausse des marchés européens, puis de Nokia.

Selon les analystes, des publications favorables – et pas seulement au secteur technologique – favoriseraient une reprise boursière en renforçant l’optimisme à l’égard des actions.

En termes d’indicateurs économiques, les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 0,7% en séquentiel en mars, mieux que les attentes du marché, après une hausse de 0,9% le mois précédent (révisé). contre une estimation initiale qui était de +0,6%).

Le ministère du Commerce, qui publie ces chiffres, précise que hors secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes au détail américaines ont augmenté de 1,1% le mois dernier, après une hausse de 0,6% en FÉVRIER.
L’activité manufacturière a continué de se contracter dans la région de New York en avril, restant en territoire négatif pour le quatrième mois consécutif.
L’indice « Empire State » – établi par la branche régionale de la Réserve fédérale – s’est établi à -14,3 ce mois-ci, contre -20,9 en mars.
C’est le sous-indice des heures hebdomadaires travaillées qui s’est le plus dégradé, à -10,6 contre -10,4 le mois dernier, suivi de celui des livraisons (-14,4 contre -6,9 le mois dernier). mois précédent) et le sous-indice des attentes à six mois s’est détérioré de 21,6 à 16,7.

En Europe, la production industrielle désaisonnalisée a augmenté de 0,8% dans la zone euro et de 0,7% dans l’UE en février par rapport au mois précédent, selon les estimations d’Eurostat, après des baisses de respectivement 3% et 2,7% en janvier.

Les regards des investisseurs se tourneront également vers Pékin, où seront publiés demain les chiffres du produit intérieur brut (PIB) chinois, fournissant de précieux indices sur la reprise de la deuxième économie mondiale.

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