Le Premier ministre s’implique dans le dossier Audi Bruxelles. L’entreprise a réduit sa production, les 3 000 emplois du site sont menacés. Un groupe de travail a été lancé cet après-midi.
Alexander De Croo rassemble différents ministres fédéraux, membres des gouvernements régionaux et bien sûr la direction d’Audi Brussels. Les syndicats n’ont pas été invités, une décision qu’ils regrettent. Mais hier, ils ont pu remettre le cahier de leurs revendications au ministre fédéral du Travail, Pierre-Yves Dermagne, qui sera présent et pourra les relayer.
Il y a deux semaines, Audi Bruxelles annonçait la suppression de 371 emplois temporaires, une situation très compliquée pour ces travailleurs. Et aujourd’hui, ce sont les 3 000 emplois permanents restants qui sont en jeu. Le gouvernement propose donc différentes mesures, dont la création d’aides à la formation pour développer un nouveau modèle de production. Différentes subventions pourraient également être décidées, voire une réduction de la facture énergétique de l’entreprise.
Toutes ces mesures seront scrutées de très près par l’ensemble des acteurs du secteur automobile, puisqu’au-delà du cas d’Audi Bruxelles, c’est le marché électrique dans son ensemble qui se porte plutôt mal ces derniers mois.
