Près de 140 millions de dollars. C’est ce qu’il a coûté l’an dernier aux contribuables pour gérer les programmes gouvernementaux d’aide financière aux entreprises.
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Il s’agit d’une augmentation de 6,5 % par rapport aux 131,3 millions de dollars que le Québec y a consacrés en 2022-2023.
Ces « frais » versés à Investissement Québec (IQ) servent principalement à gérer les demandes de prêts, d’investissements et de subventions soumises par les entreprises, à financer des activités internationales (attraction des investissements étrangers et stimulation des exportations) et à fournir des conseils d’affaires aux entrepreneurs.
À cela s’ajoutent les coûts directs associés à l’aide financière versée par l’État, dont les frais d’emprunt du gouvernement, les bonifications d’intérêt accordées aux entreprises et les pertes résultant des créances irrécouvrables.
Près de 4 milliards de dollars sur 10 ans
L’automne dernier, Le journal a révélé que ces coûts directs approchaient les 3,8 milliards de dollars de 2013 à 2023.
En 2022-2023, le ministère de l’Économie a accordé 2 170 aides financières aux entreprises à travers IQ. Valeur totale : 2,4 milliards de dollars. Les chiffres de l’exercice clos le 31 mars ne seront connus qu’en juin.
Les données 2023-2024 seront gonflées par trois projets majeurs dans le secteur des batteries annoncés l’an dernier : ceux de Northvolt, General Motors et Ford, qui bénéficieront d’une aide financière de plusieurs centaines de millions de dollars.
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