Sans la Chine, l’Asie émergente brille dans les portefeuilles

Sans la Chine, l’Asie émergente brille dans les portefeuilles
Descriptive text here

Au cours des deux dernières années, un nombre croissant de gestionnaires d’actifs ont lancé des stratégies dédiées aux actions émergentes hors de Chine. L’objectif est à la fois d’éviter les mauvaises performances chinoises mais aussi de profiter de la réorganisation en cours des chaînes d’approvisionnement qui cherchent à contourner Pékin. Le reste de l’Asie émergente est aux premières loges pour en bénéficier.

Points clés

  • En raison de sa croissance plus lente que par le passé, de sa crise immobilière et de ses liens avec la Russie, la Chine est devenue mal-aimée des investisseurs occidentaux.
  • L’Inde serait son successeur évident dans les portefeuilles, si ce n’était de la valorisation très élevée de ses marchés boursiers.
  • La Corée et Taïwan profitent de l’euphorie autour de l’intelligence artificielle.

Peu importe son statut d’Empire du Milieu : depuis deux ans, la Chine n’est plus au centre de l’attention des dirigeants occidentaux, qui préfèrent regarder sa périphérie. Preuve en est la multiplication des fonds actions émergents qui excluent la Chine de leur périmètre. Comgest, Invesco et RBC ont été rejoints plus récemment par Goldman Sachs AM, Nordea et Vontobel. Ces dernières semaines, Robeco, Syncicap AM et Amundi se sont également positionnés. Et c’est sans compter les ETF qui se positionnent déjà sur le sujet depuis plusieurs années, notamment en Europe, Amundi et BlackRock. Selon les calculs de Morningstar, ce segment représente déjà un encours de 1,2 milliard d’euros, avec 14 véhicules disponibles à la vente en France. Une goutte d’eau dans l’océan dans le monde des valeurs émergentes mais en croissance. ” La Chine vis-à-vis des marchés émergents est un peu l’arbre qui cache la forêt, assure Ariel Wang, analyste directeur chez Gemway Assets. Il est intéressant d’y réfléchir séparément au sein des portefeuilles. »

Une exposition à piloter

En fait, c’est un pays qui pèse lourd : deuxième économie mondiale, il a vu son PIB croître de façon exponentielle au cours des 20 dernières années, et particulièrement depuis son entrée à l’OMC. Sa capitalisation boursière représente près d’un quart de l’indice de référence, le MSCI Emerging Markets (EM), ce qui impose aux portefeuilles de référence d’être fortement pondérés en actions chinoises. Les nouveaux véhicules « ex-Chine » visent…

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Le groupe Casino, en proie à de graves difficultés financières, a vendu 121 magasins à Auchan, Les Mousquetaires et Carrefour