Ce n’est pas une blague… que l’on regarde le Yémen, la RDC, le Burkina Faso, le Soudan, le Mali ou le Niger, ce ne sont que des guerres et des conflits frontaliers. Et si le cousinage à plaisanterie – une pratique que l’on retrouve en Afrique de l’Ouest et du Centre qui oblige presque les membres d’une même famille et de certaines ethnies à se moquer les uns des autres, à s’insulter, mais sans aucune conséquence – et si cette pratique ne jouait plus son rôle de préserver de grandes et belles alliances ?
Et si par exemple le président nigérien Mohamed Bazoum était victime d’un manque de parenté plaisant… ? Je m’égare sans doute, c’est pourquoi l’ESM a cru bon d’inviter Salifou Boubé, professeur à l’Ecole Politique de Paris et au Département de Philosophie, Culture et Communication de l’Université de Niamey qui publie, aux éditions L’Harmattan, La dialectique de l’appartenance et de la distanciation, un exemple paradigmatique : cousinage à plaisanterie.