«Nous redonnons vie au répertoire de Queen’s»

«Nous redonnons vie au répertoire de Queen’s»
«Nous redonnons vie au répertoire de Queen’s»

l’essentiel
Adoubé par le guitariste Brian May et le batteur Roger Taylor, The Queen Extravaganza reprend le flambeau du groupe Queen qui a profondément marqué l’histoire du rock. Le bassiste et chanteur François-Olivier Doyon évoque le phénomène avant son arrivée le 19 mars sur la scène du Zénith de Toulouse.

La Dépêche du Midi : N’avez-vous pas le sentiment que la magie a touché votre parcours artistique ?

François-Olivier Doyon : Exactement! Tout a commencé dans le bus scolaire qui m’emmenait à l’école vers 14 ans. J’avais volé le Walkman jaune de ma sœur et quand j’ai mis les écouteurs, j’ai juste appuyé sur play et la première chanson que j’ai entendue était « A Kind Of Magic » de Queen. C’était effectivement magique !

Est-ce aussi le moment où la basse est entrée dans votre vie ?

Oui, c’est le son de basse de John Deacon de Queen qui m’a fasciné et qui m’a en partie décidé à apprendre l’instrument. Ma famille adore la musique alors quand j’étais plus jeune, j’ai pris des cours de piano comme mes deux sœurs. Mais comme l’instrument m’intéressait plus ou moins, je n’en ai joué que 3-4 ans. Adolescent, tout le monde veut jouer de la musique et à l’école où je suis allé, il n’y avait qu’un seul orchestre d’harmonie et la seule guitare disponible était la basse. J’ai eu un professeur de musique très gentil qui m’a ensuite permis d’aller répéter dans la salle de musique.

Cependant, ce n’est pas Queen qui constituera votre répertoire tout au long des années qui suivront…

C’est vrai, mais j’ai toujours aimé les musiques où la basse prédominait, donc j’ai toujours aimé la pop de la fin des années 70 et 80, le disco, le funk, les choses entraînantes et dynamiques comme la musique du groupe Chic par exemple, grâce à la basse de Bernard Edwards qui a une grande influence pour moi. Et j’ai beaucoup aimé Jamiroquaï aussi. Mon frère et ma sœur écoutaient de tout depuis les années 80, de Men At Work à Depeche Mode, en passant par Pet Shop Boys et surtout Duran Duran.

Finalement, vous avez été influencé par beaucoup de groupes anglais. Et Queen n’est pas des moindres puisque vous êtes ensuite devenu bassiste et chanteur de Queen Extravaganza…

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Je ne sais pas comment catégoriser Queen, on les classe aujourd’hui dans le rock, même s’ils ont commencé avec deux albums glam rock. Puis il s’est transformé en quelque chose de vraiment unique. J’ai l’impression que s’il n’y avait eu que John Deacon, Roger Taylor et Brian May, cela aurait probablement évolué vers un véritable groupe de rock mais avec la part de Freddie Mercury, ses influences classiques entre autres, c’est devenu une entité absolument unique.

En 2025, l’album « A Night At The Opera » et le titre « Bohemian Rhapsody » fêteront leur 50e anniversaire. Allez-vous adapter la série ?

Tout est encore en train de se mettre en place donc je n’ai pas encore de certitude. Mais en 2015 nous avons fêté les 40 ans et nous avons joué des morceaux rares dans les premières parties, ce qui a satisfait les fans absolus, et l’album dans son intégralité lors de la deuxième partie. Puis, en 2016, la première partie était consacrée à « A Night At The Opera » et la seconde aux plus grands succès de Queen. Ce qui est sûr, c’est la présence du groupe Electric Pyramid à Toulouse.

Vous sentez-vous responsable d’interpréter le répertoire du groupe ?

Oui, on ressent un poids énorme et encore plus pour moi qui suis là depuis le début du projet Queen Extravaganza, puisque j’ai été choisi par Brian May et Roger Taylor lors d’une audition le 8 décembre 2011 ! Depuis ce moment, je suis incrédule face à ce qui m’est arrivé et en 2025 je n’y crois toujours pas ! Et ce depuis la première représentation sur le plateau de l’émission « American Idol » devant 28 millions de spectateurs, mais aussi devant Jennifer Lopez, Randy Jackson et Stephen Tyler du groupe Aerosmith. Quand on se retrouve sur les grandes scènes du monde, c’est vraiment impressionnant et c’est toujours un immense plaisir ainsi qu’un grand honneur d’interpréter ce répertoire. D’autant qu’avec toute l’équipe et le groupe, composé de six musiciens, nous avons le souci du détail. Le spectacle est assez incroyable, des lumières à la mise en scène, tout est repensé à chaque tournée. Nous redonnons vie au répertoire de Queen !

Est-ce aussi ce qui fait la force de Queen Extravaganza par rapport aux autres groupes hommage ?

Le groupe n’est pas dans l’imitation ou la parodie mais les ressemblances vocales et physiques avec le chanteur Marc Mantel sont assez impressionnantes. Et ce qui nous différencie aussi des autres groupes hommage, c’est d’avoir accès aux conseils de Roger Taylor et de Spike Edney, qui fut le clavier et directeur musical de Queen dans les années 1980. On peut se référer à des archives vidéo inédites, qui valorisent les spectacles d’une manière incroyable.

Mercredi 19 mars à 20h avec ouverture de la Pyramide Électrique au Zénith de Toulouse (11, avenue Raymond Badiou). Tarifs : de 46,50 € à 79,50 €. Tel. 05 34 31 10 00.
 
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