“Le diable se cache toujours dans les détails et c’est à la fin qu’il apparaît”, a souligné l’entraîneur à ce sujet. « Il n’y a pas de plus grand honneur pour moi que d’être maire de cette ville. On ne s’habitue jamais à franchir les portes de l’Hôtel de Ville», a d’ailleurs déclaré Bart De Wever ce lundi dans la métropole. « C’est ici, à Anvers, que je peux faire le meilleur travail. Au niveau fédéral, l’écurie doit encore être nettoyée. A Anvers, nous avons déjà fait nos devoirs», a-t-il ajouté.
Dire au revoir à l’écharpe de maire à cause de l’appel fédéral serait « amer », a poursuivi le président de la N-VA qui ne dirigera le gouvernement que s’il « peut faire quelque chose d’utile ». “Je ne ferai aucun compromis sur mes ambitions”, a-t-il insisté.
Enfin, Bart De Wever n’a pas souhaité commenter le fait que le président du MR, Georges-Louis Bouchez, ait quitté les négociations lors d’un entretien le week-end dernier. « Je suis un formateur et non un donneur de leçons de morale », se souvient-il. Selon le bourgmestre d’Anvers, le départ de Bouchez n’aurait pas eu d’impact négatif sur les négociations.