Présenté au Festival des 3 Continents à Nantes, le film de Hadi Mohaghegh, L’odeur du vent, raconte l’histoire d’un électricien dépêché pour réparer un transformateur cassé à proximité d’une maison isolée où vivent un homme handicapé et son fils alité.
Prendre soin des autres
Il manque une pièce, le technicien part à sa recherche. En filmant patiemment tout ce qui se paye, le cinéaste réussit au contraire à magnifier avec douceur, sans tambour ni trompette, presque en secret, ce qui n’a pas de prix : une main tendue, un service qui n’attend pas de paiement. , le temps qu’il faut pour prendre soin des autres, même des inconnus.
« Il n’y a aucun geste de gratitude dans L’odeur du vent, parce que le film voudrait nous réapprendre qu’il n’y a pas besoin d’attendre pour donner”, selon des extraits du commentaire sur le site du festival.
En début d’année, le collectif des droits de l’homme, et plus particulièrement la Cimade, a souhaité partager ce film qui montre un pays, l’Iran, sous une toute autre image que celle donnée par les mollahs et leurs lois répressives. C’est aussi une autre facette de l’Iran que celle d’un film proposé il y a quelques semaines : 7 hivers en Iran.
Deux représentants de la Cimade de Sélestat présenteront ce film et mèneront aujourd’hui avec les spectateurs présents une réflexion sur l’altruisme à la fin de la projection.
Mardi 7 janvier au cinéma Sélect de Sélestat à 20h30, projection du film L’odeur du vent. Drame de Hadi Mohaghegh, 1h30. Un échange avec le public suivra. Prix : 8,50 €.
