Le musée attribue la hausse de la fréquentation aux faits marquants qui ont marqué l’année 2024, a-t-il détaillé dans un communiqué.
Plus de 390 000 visiteurs ont découvert la rétrospective consacrée à Brancusi, considéré comme le père de la sculpture moderne.
Et depuis septembre, quelque 512 000 personnes ont déambulé dans l’exposition « Surréalisme », qui célèbre le centenaire du mouvement né avec le Manifeste d’André Breton. Il reste visible jusqu’au 13 janvier.
D’autres événements culturels ont également amené le public à pousser plus loin les portes, comme « La BD à tous les niveaux » et ses différentes déclinaisons ou l’hommage rendu au réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (Palme d’Or à Cannes en 2010) à travers son des films, une exposition dédiée et une performance en réalité augmentée, a indiqué le Centre Pompidou.
L’innovation numérique, à travers des contenus en ligne ou des dispositifs basés sur l’intelligence artificielle pour accompagner les visiteurs, comme dans l’exposition « Brancusi », ont renforcé l’attractivité du lieu, a-t-il estimé.
Louvre, Orsay : les musées parisiens doivent à leur tour dévoiler la semaine prochaine leurs chiffres de fréquentation pour 2024.
Quant au Centre Pompidou, aussi appelé Beaubourg, le millésime 2025 s’annonce marqué par le prologue d’un vaste chantier dont le coût est estimé à 262 millions d’euros pour l’État.
Inauguré en 1977, il doit fermer progressivement entre mars et septembre, jusqu’en 2030, pour des travaux de désamiantage et de rénovation, de fond en comble.
Durant ces cinq années de fermeture, il est prévu que sa collection et sa programmation circulent dans d’autres institutions culturelles, en France et dans le monde.