Un décès qui divise la

Un décès qui divise la
Un décès qui divise la France

Jean-Marie Le stylo devant son portrait géant en 1996.

AFP

Les réactions ont été mitigées à la mort de Jean-Marie Le Pen, décédé le 7 janvier à l’âge de 96 ans. Le Rassemblement national a salué un « visionnaire » et un « patriote ». L’extrême droite ne prend aucune distance avec le fondateur du Front national dans ses hommages.

Jean-Marie Le Pen “a toujours servi la , défendu son identité et sa souveraineté”, dans “l’armée française en Indochine et en Algérie”, ou comme “tribune du peuple”, a déclaré le président du Rassemblement national (ex-FN) Jordan Bardella.

Son vice-président Sébastien Chenu a déploré la « disparition d’un immense patriote, visionnaire et incarnation du courage » qui « portait l’espoir de millions de Français ». Le parti salue son fondateur qui « restera celui qui, dans les tempêtes, a tenu entre ses mains la petite flamme vacillante de la nation française et qui, par une volonté et une ténacité sans limites, a fait du mouvement national une famille politique autonome et puissante. et gratuit.

Éric Zemmour (Reconquête) se souvient qu’il « a été parmi les premiers à alerter la France des menaces existentielles qui l’attendaient ». “Au-delà des polémiques, il aura marqué son époque par la force et la constance de ses convictions nationales”, a ajouté Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France).

Éric Ciotti, qui s’est allié au RN lors des dernières élections législatives, a salué un “homme politique au parcours ponctué de zones d’ombre, mais aussi du courage, des intuitions puissantes et un patriotisme sincère”.

Seul à prendre ses distances, le maire de Béziers Robert Ménard estime que Jean-Marie Le Pen “a tenu des propos inacceptables, insupportables”.

Pour l’Élysée, l’histoire le jugera

L’exécutif a réagi avec prudence. Jean-Marie Le Pen, était une « figure historique de l’extrême droite » dont « le rôle dans la vie publique de notre pays depuis près de soixante-dix ans relève désormais du jugement de l’Histoire », écrit l’Elysée.

Pour François Bayrou, Jean-Marie Le Pen “aura été une figure de la vie politique française”, au-delà “des polémiques qui étaient son arme favorite et des affrontements nécessaires sur le fond”. “Nous savions, en le combattant, quel combattant il était”, a ajouté le Premier ministre.

Jean-Marie Le Pen “aura sans doute marqué son époque”, a relevé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, estimant qu’une “page de l’histoire politique française se tourne”.

La gauche, de son côté, s’indigne des hommages rendus à un « raciste », un « antisémite » et un « tortionnaire ». « Le respect de la dignité des morts et du chagrin de leurs proches n’efface pas le droit de juger leurs actes. Celles de Jean-Marie Le Pen restent insupportables. La lutte contre l’homme est terminée. Celle contre la haine, le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme qu’il propage se poursuit”, a écrit le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.

“Bonnes nouvelles”

« Amis de Vichy et de la torture en Algérie. Le FN fonde avec les Waffen SS, le « crématorium Durafour » et les « détails de l’histoire ». Un fasciste d’une autre époque est parti. Mais laisse derrière lui des héritiers, très courants», a réagi le député François Ruffin.

Après la mort de l’ex-président du Front National, « ses idées nauséabondes demeurent. Combattons-les sans relâche », écrit le porte-parole du PCF, Ian Brossat.

Pour Philippe Poutou, « l’année 2025 ne commence pas trop mal avec cette bonne nouvelle de la mort de Le Pen, un raciste, un colonialiste, un fasciste, un bourreau, un assassin, un homophobe,… »

(AFP)

 
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