C’est un gros coup de pouce sur les factures, c’est facile et c’est écologique : mais quel bilan pour la prime à la réparation, deux ans après sa mise en place ?
Nous fêtons les deux ans de la prime à la réparation. Cette aide financière (versée par les constructeurs via des éco-organismes) pour aider à payer les réparations du quotidien. Cette initiative cible principalement les équipements électriques et électroniques.
Pour le consommateur, c’est avantageux car il paie moins cher. Le professionnel perçoit le même montant, tout en étant plus attractif. Par exemple, si la réparation de votre lave-vaisselle coûte 120 euros, le bonus couvre 50 euros et le client n’a que 70 euros à sortir de sa poche.
Comment en bénéficier ?
L’objectif est d’inciter les consommateurs à faire réparer leurs objets du quotidien, plutôt que de les acheter neufs : la démarche se devait donc d’être la plus simple possible. Pour le consommateur, au moment du règlement, le montant est directement déduit de sa facture, c’est le réparateur qui se fait rembourser la différence.
Le professionnel doit être certifié QualiRepair, il existe un annuaire en ligne sur le site « Ecosystème ». Ce sont des artisans, des réparateurs, des SAV. Depuis le lancement du système, certains bonus ont même augmenté. Par exemple, pour un téléviseur, le montant est passé de 30 à 60 euros cette année.
Quelques conditions : l’article ne doit pas être couvert par une assurance et le type de réparation doit être éligible à la couverture. Pour les ordinateurs, la réparation doit coûter au minimum 150 euros pour obtenir une aide de 50 euros.
Cela nous concerne : Les deux années de prime à la réparation – 31/12
Ce budget-là ?
850 000 objets électriques ont bénéficié du bonus ces deux dernières années, dont 670 000 rien qu’en 2024, soit un doublement entre la première et la deuxième année. Il fonctionne également avec une trottinette électrique, un drone ou encore une table de mixage. La liste complète est disponible sur le site economie.gouv.fr. Et désormais, les retouches de vêtements et de chaussures bénéficient également du bonus
Mais il y a un mais : le prix des réparations a augmenté depuis la mise en place du système, selon l’observatoire du fonds de réparation. Il est parfois moins cher d’acheter un produit neuf que de le faire réparer, notamment pour les petits objets comme les grille-pain ou les bouilloires. Il existe également des différences entre les objets d’un même type : un climatiseur mobile est éligible, mais pas une climatisation intégrée dans une maison, il faut faire appel au chauffagiste. Vous pouvez demander au réparateur le plus proche de chez vous s’il propose le bonus sur le produit qui vous intéresse.