Qui dit fin d’année, dit bilan de fin d’année. Club par club, Walfoot publie ses bulletins.
Colin Coosemans : 8,5
Pas loin d’être premier de la classe, même s’il a longtemps attendu son tour – ce qui lui a valu une note loin d’être parfaite. Colin Coosemans est le héros inattendu de la saison 2024-2025 des Mauves, mais personne ne misait un centime sur lui en fin de saison dernière.
Depuis, il a amené Fredberg à ne pas remplacer Schmeichel, un gros risque qui s’est avéré jusqu’à présent payant. Coosemans a peut-être été le meilleur gardien de Pro League pendant plusieurs mois cette saison, et cela est uniquement dû à son travail acharné.
Mads Kikkenborg : 4
C’était grave de l’échouer puisqu’il était à peine capable de réussir ses examens. Mais Kikkenborg n’a pas non plus respiré la confiance lors de sa seule apparition en Coupe face aux amateurs de Tubize-Braine. Un semi-flop qui ne durera pas longtemps.
Ludwig Augustinsson : 6,5
Si son année entière s’était déroulée jusqu’aux 6 premiers mois de 2024, le Suédois aurait mérité la plus grande distinction pour la façon dont il s’est imposé sur le flanc gauche. Une blessure le place désormais derrière Moussa N’diaye dans la hiérarchie.
Moussa N’diaye: 7.5
La course est presque à l’opposé d’Augustinsson, avec une montée en puissance depuis cette saison. Le Sénégalais a pleinement profité de la blessure de son concurrent pour s’imposer, mais a encore un sérieux travail à faire pour 2025 tant sur le plan défensif que statistique.
Jan Vertonghen : 5
Une année pourrie par les blessures pour le capitaine des Mauves, mais ses cinq premiers mois de 2024 ont été de très haut vol. Sans ce foutu tendon d’Achille, il mènerait peut-être Anderlecht au titre, avant de vivre un dernier Euro digne de ce nom.
Mais lui qui avait tant peur de vivre trop longtemps la saison a connu une seconde partie d’année cauchemardesque, qui lui a valu une note très terne. Heureusement pour lui, il semble enfin s’être rétabli et 2025 devra désormais être meilleure.
Jan-Carlo Simic : 9
Jesper Fredberg aura au moins réussi un superbe coup avant de partir : Jan-Carlo Simic est LA satisfaction de cette saison, un véritable patron qui apportera de gros retours à Mauve & Blanc dans le futur.
Dévastation Zeno : 7,5
Un bilan sur 6 mois seulement : solide la saison dernière mais incapable de faire jouer le leader disparu suite à la blessure de Jan Vertonghen, il a dû quitter le RSCA et l’a fait, rapportant de grosses rentrées à son club formateur.
Boucle : 2
Presque la barre des présences, mais un bilan indéfendable pour celui qui était censé apporter de la stabilité à la défense du RSC Anderlecht. Une totale erreur de casting qui ne devrait pas durer longtemps au Lotto Park.
Killian Sardella : 9
Il ne doit son absence pour cause de blessure qu’au fait de ne pas avoir frôlé le 10 : Killian Sardella est notre Mauve de l’année. Devenu Diable Rouge, Sardella est un exemple pour tous les jeunes de Neerpede qui ont connu des difficultés à leurs débuts.
Thomas Foket : 5
Ses premiers mois et ses premières prestations lui auraient valu un échec, mais Thomas Foket a progressivement pris du rythme en l’absence de Sardella. Insuffisant pour prendre sa place à moyen terme, mais un peu rassurant.
Rits des tapis : 5,5
Des premiers six mois absolument désastreux, et même plus : jusqu’au limogeage de Brian Riemer, c’était doublement sûr pour l’un des Mauves les plus inadéquats du noyau. Mais Mats Rits de David Hubert est un autre homme et sauve son année.
Léandre Dendoncker : 4
Une véritable catastrophe à tous les niveaux : sportivement, mais aussi dans l’attitude, ce qui n’est pas ce que certains espéraient en voyant arriver un vétéran des Red Devils de Premier League. Nous en attendions probablement trop, mais même avec des attentes tièdes comme les nôtres, Dendoncker est une grosse déception.
Majeed Ashimeru : 5
Sur courant alternatif, exigences physiques, Ashimeru reste dans le cœur des supporters et beaucoup sont convaincus qu’il est le chaînon manquant au milieu de terrain, ce box-to-box dynamique qui fait tant défaut. On attend de voir, mais un départ semble plus plausible.
Amadou Diawara: /
Taux zéro pour l’absentéisme.
Théo Léoni : 7
L’élève plein de bonne volonté, plus intelligent que la moyenne et qu’on imagine comme le parfait représentant de classe, mais qui a un peu de mal à obtenir de bons résultats. Capable des meilleurs mais aussi de matchs un peu ennuyeux, et surtout pas assez titulaire pour obtenir la note que devraient lui valoir ses emportements.
Mario Stroeykens : 8,5
L’ampleur phénoménale prise sous David Hubert ne doit pas faire oublier les Playoffs un peu timides au cours desquels il n’a pas réussi à porter l’équipe. Mais Stroeykens fait clairement partie des Mauves de l’année, et a le potentiel d’être LE Mauve de 2025.
Yari Verschaeren : 3
Difficile de le mettre moins que Dendoncker, sans doute, mais c’est l’année de Verschaeren dans son ensemble qui fait de lui l’une des énormes déceptions de 2024 au Lotto Park. Au point qu’on l’a vu être cité à Westerlo, et quand on envisage même de le faire changer d’établissement, c’est parce que l’école ne perçoit même plus le potentiel de l’élève…
Anders Dreyer : 7,5
Ceux qui réclament son départ ou estiment qu’il ne mérite pas d’être aussi important aux yeux d’Hubert cette saison ont certainement oublié où aurait été le Sporting la saison dernière sans ses buts et ses passes décisives. Bien en dessous cette saison, c’est vrai.
Francis Amuzu : 6,5
L’éternel espoir, numéro 2, mais contrairement à Verschaeren, Francis Amuzu a au moins fait un pas en avant à un moment de sa carrière. Il reste connecté au courant alternatif mais c’est plutôt lié à une condition physique qui l’empêche de continuer.
Samuel Édozie : 5
Quelques arabesques, quelques accélérations… mais rien qui vaille la peine d’être valorisé à 8 millions d’euros. Un prêt peu concluant pour l’instant, qui passe un peu sous le radar des critiques mais mérite peut-être d’être un peu plus pointé du doigt.
Angle de Nelson : 4,5
Un bon match vaut-il quand même la peine de le voir comme un joueur digne de l’équipe A ? Pas vraiment.
Luis Vázquez : 3
L’enfant dont les parents nous assurent qu’il est doué, mais qui donne au contraire l’impression d’avoir été promu trop rapidement. Tout simplement insuffisant pour le montant dépensé.
Kasper Dolberg: 8
Lorsqu’il n’est pas dedans, il est invisible – mais cette phrase s’applique à de nombreux 9. C’est vrai que Dolberg ne sait pas faire la différence seul dans un match difficile, mais sa classe et son sens du but sont rares en D1A, voire uniques.