Alors que la magie des fêtes s’installait et que les premières neiges de la saison tombaient doucement, l’équipe de La Semaine a rencontré les quatre générations du clan Taillefer-Simard, soit Claudette, Marie-Josée, Rosalie et sa fille Adélie, au magnifique Hôtel Mont Gabriel. Anecdotes, souvenirs et traditions du temps des Fêtes ont été les sujets d’échanges lors de cette rencontre chaleureuse avec des femmes de cœur.
• Lisez également : Les plus beaux arbres du Québec stars en 2024
Peut-on dire que chaque année, le temps des Fêtes est une longue période de fête pour la famille Taillefer-Simard ?
Marie-Josée : Absolument ! Dans notre famille, la période des fêtes est pratiquement sacrée. Nous commençons à nous préparer fin novembre ou début décembre.
Claudette : Cette année, mon mari et moi avons réalisé nos décorations le 1er décembre. Ensuite, il y a toute la préparation des repas à prévoir.
Rosalie : Aujourd’hui, on se répartit pas mal les tâches. Chacun s’implique dans la cuisine de sa spécialité. Nous apportons tous quelque chose de bon à mettre sur la table. Une chance, car je me souviens que, quand j’étais petite, c’était ma grand-mère qui préparait seule le festin de Noël. (Elle regarde Claudette d’un air moqueur.) Et c’était beaucoup de travail, n’est-ce pas, grand-mère ? (rires)
C. : Et comment ! Je vous dirais qu’il y a des choses que je préfère oublier, parfois. (rires)
M.-J. : D’ailleurs, quand on faisait la fête chez mes parents, on n’y arrivait pas le 24 pour repartir le lendemain ; nous y avons passé toute la semaine ! René et moi sommes arrivés avec les enfants, et mon frère Pierre est descendu du Québec avec sa famille, alors du 24 décembre jusqu’au jour de l’An, on a fait la fête fort ! C’était toujours magique. Sans blague, mon autre frère, Carl, utilisait même souvent le tracteur de mon père pour fabriquer un char ! Chaque année, le grand défi consistait à déterminer qui dormirait et où dans la maison. Je me souviens que Rosalie se retrouvait souvent dans le même lit que ses deux cousines. (rires)
A. : Et je devais dormir entre les deux, sinon ils se disputaient. (rires)
Marie-Josée, as-tu pris la relève de ta mère à un moment donné ?
M.-J. : Oui et non. En fait, nous ne passons plus la semaine chez mes parents, car nos enfants ont eux-mêmes des enfants. Mais nous nous réunissons toujours pour cuisiner ensemble des plats classiques des fêtes. Cela fait partie de nos traditions.
Et comment se dérouleront vos vacances de 2024 ?
M.-J. : Il y a un peu de tout cette année et on se promène pas mal, car nous n’habitons pas très loin les uns des autres. Donc le 24, c’est un Noël qui inclut tout le monde chez mon frère, et le 25, les célébrations se font avec les familles des époux. Par la suite, René et moi aimerions recevoir les enfants pour passer du temps en famille. Au menu : détente, jeux, bonne chère.
A. : Le 25, je fais la fête avec la famille de mon copain, mais il ne faut pas oublier le brunch des fêtes entre Noël et le Nouvel An. Nous y serons avec mes grands-parents, mon frère et sa copine, mon copain, moi et nos enfants respectifs bien sûr. Nous faisons la fête plusieurs fois dans ma famille et j’adore ça. (rires)
Et le Père Noël est-il de la partie ?
C. : Absolument ! Mon mari et moi vivons dans notre ancienne maison de campagne depuis 35 ans et le Père Noël nous rend visite depuis des années. Il a même son propre chemin pour rentrer chez lui, et Marie-Josée commence tôt à exciter les enfants à son arrivée. J’ai encore sept arrière-petits-enfants maintenant. Quand le Père Noël arrive, c’est souvent foule : les gens crient, les gens rient et tout le monde est très énervé ! Nous ressemblons à une sympathique bande de fous, mais c’est un grand bonheur de vivre cela, même après toutes ces années. C’est tellement beau de voir la joie dans les yeux des enfants lorsqu’ils voient arriver le Père Noël. Il me semble que tant qu’on peut rêver au Père Noël, la magie opère.
Et qui est le Père Noël dans votre famille ?
M.-J., R. et C. en même temps : Père Noël ! (éclats de rire)
Est-ce René qui revêt le fameux costume ?
R : Dans ma famille, on ne révèle jamais qui est le Père Noël. C’est un secret bien gardé.
C. : De toute façon, René n’en est pas encore là. (rires) Mais je me souviens qu’un an, René avait monté tout un spectacle avec de la musique et des images de nos animaux à la ferme, et ces moments sont gravés dans notre mémoire.
M.-J. : Chaque année, nous essayons de créer de nouveaux souvenirs qui deviendront inoubliables. Et pendant les vacances, la star de la famille, c’est surtout mon grand-père. Le père de mon père a enregistré la chanson Les belles-mères avec Bolduc, à l’époque. C’est un autre trésor musical dans la famille, alors chaque année nous jouons cette célèbre chanson. C’est un must.
Pour lire l’intégralité de l’interview, procurez-vous le magazine La Semaine, en kiosque dès maintenant.