Martine Peeters n’était pas prédestinée à devenir propriétaire de café. Ancienne assistante sociale, elle s’est lancée dans l’aventure après avoir repris le café La Puce dans les années 90. Après la vente de ce dernier, elle a trouvé sa place au Daringman, transformant un lieu pour supporters de football en un café d’artistes apprécié des Bruxellois.
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Au fil des années, le café est devenu un lieu de rassemblement incontournable, mais les différentes crises de ces dernières années, notamment les fermetures liées au Covid ou la hausse du coût de l’énergie ont mis à rude épreuve l’établissement, et malgré les actions de solidarité, les finances le fardeau était trop lourd à porter.
L’avenir du Daringman est encore incertain, le nouveau propriétaire souhaiterait rénover et modifier les locaux mais serait alors confronté à un problème de taille. En février dernier, la Région bruxelloise a lancé une procédure de classement de l’intérieur du café. “Il est conçu dans un style Art déco populaire. Il s’agit d’un style qui, utilisant des panneaux de contreplaqué, tente d’imiter les riches lambris Art Déco. Plus que les valeurs matérielles du café « Au Daringman », c’est sans doute son ambiance et son aspect unique qui ressortent. »