soirée dédiée au jazzman Erroll Garner

soirée dédiée au jazzman Erroll Garner
soirée dédiée au jazzman Erroll Garner

Aperçu

Une soirée jazz dédiée au légendaire Erroll Garner à Carouge

Le Cinéma Bio projette un documentaire consacré au musicien, en présence du réalisateur Georges Gachot et du trompettiste Nils Petter Molvær.

Publié aujourd’hui à 17h28

Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.

BotTalk

L’un des plus grands standards de l’histoire du jazz, “Misty”, sera à l’honneur jeudi soir au Cinéma Bio, avec la projection en avant-première du documentaire du même titre, consacré à l’immense carrière d’Erroll Garner. Une soirée qui s’annonce riche en histoire et en musique.

Le réalisateur du film, Georges Gachot, à qui l’on doit l’excellent « Où es-tu, João Gilberto ? », sera présent pour commenter son travail. Il sera accompagné de l’un des plus célèbres trompettistes contemporains, Nils Petter Molvær. L’occasion pour ces derniers de jouer quelques chansons avant la projection.

Et Dieu… a composé “Misty”

Chef-d’œuvre du genre, « Misty » a été écrit par Erroll Garner en 1954. La légende raconte qu’il a imaginé cet arrangement en observant le brouillard à travers une fenêtre. Une autre version dit qu’il pensait davantage à sa femme lors d’un voyage en avion. La seule certitude est que, ne sachant ni lire ni écrire la musique, Erroll Garner aurait d’abord fredonné la mélodie avant de trouver un piano pour la composer.

Le morceau fait rapidement exploser la carrière du pianiste et s’impose comme l’un des plus grands standards du jazz. Reprise d’innombrables fois par les plus grands (dont Johnny Mathis, Ella Fitzgerald, Lloyd Price et Dakota Staton), « Misty » donnera également son nom au premier (et excellent) film réalisé par Clint Eastwood : « Play Misty for Me » (« Play Misty for Me » (« Play Misty for Me »)) Un frisson dans la nuit », 1971).

Erroll Garner a eu une vie courte : son corps a cédé en 1974 après un cancer du poumon dévastateur. Décédé à l’âge de 55 ans, le pianiste est aujourd’hui à l’honneur dans le nouveau film de Georges Gachot, “Misty”, présenté en avant-première au Bio jeudi soir, et qui sortira en salles le 25 décembre.

Georges Gachot n’est d’ailleurs pas son premier film consacré à une figure musicale. Il se fait connaître du grand public en 2003 avec la sortie de « Martha Argerich, Nocturnal Conversation », un documentaire consacré à la vie du virtuose argentin.

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autoriser les cookiesPlus d’informations

La prochaine génération !

Tandis que la vie d’Erroll Garner sera décryptée à l’écran, la Bio accueillera également une légende du jazz, pour un petit concert avant la projection. Figure incontournable du nouveau jazz urbain des années 90, le trompettiste Nils Petter Molvær incarne, selon les spécialistes, le digne successeur de Miles Davis, tout en ajoutant une touche électronique à ses compositions.

Né en 1960 en Norvège, il débute sa carrière en 1982, lorsqu’il quitte l’île de Sula pour Oslo. Il adopte très vite un style mêlant trompette, dulcimer et guitare, retouchant et retouchant ses morceaux. Propulsé sur la scène internationale avec l’album « Khmer », il est également adoubé par des puristes du jazz, comme Jan Garbarek, pilier du label ECM, qui produit Nils Petter Molvær.

Auteur-compositeur, il entretient des relations fructueuses avec le septième art, notamment à travers la composition de la bande originale de « Grande Liberté », réalisé par Sebastian Maese et lauréat du Prix du Jury dans la section Un certain regard du Festival de Cannes 2021.

C’est donc un triple événement qui se déroule au Bio ce jeudi : projection du film, discussion avec Georges Gachot, et concert de Nils Petter Molvær, la soirée étant organisée l’AMR. Et être membre de l’association donne accès à une réduction sur le prix du billet.

Andrea Di Guardo est journaliste à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Au niveau local, il s’intéresse également aux sujets culturels et internationaux. Il est titulaire d’une maîtrise en journalisme et communication et d’un baccalauréat en sciences politiques.Plus d’informations

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

0 commentaires

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Lac Bleu de Daoud Oulad Syad, un hymne au désert et à la recherche intérieure
NEXT Charlotte Lewis perd son appel contre Roman Polanski