Au Centre Pompidou à Paris, Björk livre un manifeste optimiste pour la nature

Au Centre Pompidou à Paris, Björk livre un manifeste optimiste pour la nature
Au Centre Pompidou à Paris, Björk livre un manifeste optimiste pour la nature

Entendre les cris d’animaux disparus ou en voie de disparition, c’est ce que proposent l’artiste islandais Björk et l’éditeur, directeur artistique et photographe mexicain Aleph dans une installation sonore immersive intitulée « Nature Manifesto ». A découvrir au Centre Pompidou à Paris jusqu’au 9 décembre.

Dans la Chenille – une série emblématique d’escaliers mécaniques en verre – au Centre Pompidou à Paris, l’artiste islandaise Björk mêle son phrasé aux cris d’animaux disparus. Des animaux que l’on peut entendre grâce à l’Ircam, l’Institut de recherche et de coordination acoustique/musicale, qui a mis à disposition ses technologies pour ce projet.

« Conçue comme un manifeste post-optimiste sur la nature, cette œuvre sonore de Björk et Aleph aborde l’attaque sans précédent contre la biodiversité et l’effondrement des écosystèmes », indique le Centre Pompidou sur son site Internet.

>> Écoutez la chronique Vibrazioni du 2 décembre consacrée au projet « Manifesto della Natura » :

Vibes – Björk donne la parole à des animaux disparus / Vibes / 5 min. / Lundi à 06h54

L’objectif de ce projet intitulé « Nature Manifesto » est de sensibiliser les citoyens à la nécessité d’agir. Cette installation sonore immersive crée une expérience auditive immersive qui reflète les défis environnementaux actuels, nous poussant à repenser notre lien avec la nature et notre rôle dans sa conservation. Et il faut agir vite, car selon le rapport « Planète vivante » du Fonds mondial pour la nature, les populations sauvages ont diminué de 73 % en cinquante ans.

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La nature au centre de l’œuvre de Björk

Björk a ces chiffres en tête. Son engagement en faveur de l’écologie à travers son art n’est pas nouveau. En 2023, avec la chanteuse espagnole Rosalía, il sort la chanson « Oral » pour défendre la cause du saumon. Les bénéfices de ce duo ont été entièrement reversés à la lutte contre l’élevage intensif de ce poisson.

L’année précédente, l’Islandaise avait sorti « Fossora », son album « champignon », comme elle aime l’appeler. Le graphisme du projet, les paroles de certaines chansons touchent au thème des champignons, mais la raison est principalement due au fait que, comme pour les champignons, les racines de l’album sont profondes. La chanteuse rend hommage à sa mère décédée, ancienne militante écologiste, fait chanter ses enfants dans des chorales et ne fait plus qu’un avec la terre qui l’a élevée : l’Islande, une petite île où la nature est partout.

Peut-être que les chiffres et diverses statistiques sur le climat ne sont pas des plus encourageants, Björk reste confiant. Un espoir qu’il place dans la nouvelle génération. L’artiste a annoncé que son installation « Nature Manifesto » au Centre Pompidou constitue le préambule d’une collaboration avec des militants écologistes français et islandais. Vendredi dernier, Björk a prêté son compte Instagram à trois militants écologistes français pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron envers les océans.

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Sujet radio : Marie Crevoisier

Adaptation web : ld

« Manifeste nature », de Björk et Aleph, Centre Pompidou, Paris, du 20 novembre au 9 décembre 2024.

 
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