la carrière du sex symbol américain en cinq films cultes

la carrière du sex symbol américain en cinq films cultes
la carrière du sex symbol américain en cinq films cultes

« Un tramway nommé désir »

Après quelques pièces à Broadway, il connaît son premier grand succès avec le film « Un Tramway nommé Désir » réalisé par Elia Kazan en 1951, et tiré de la pièce du même nom, écrite par Tennessee Williams, et dans laquelle Brando jouait également.

À la sortie du film, Marlon Brando, encore inconnu, devient immédiatement une star majeure d’Hollywood, un véritable sex-symbol, et reçoit la première de ses quatre nominations consécutives à l’Oscar du meilleur acteur.

« Vive Zapata ! »

Dès lors, l’acteur enchaîne les rôles et poursuit ses collaborations avec Elia Kazan. En 1952, un an après son premier succès, il incarne un révolutionnaire mexicain dans le film « Viva Zapata ».

Son rôle d’Emiliano Zapato lui a valu le prix du meilleur acteur au Festival de Cannes.

> Retrouvez toutes nos archives sur Marlon Brando dans notre moteur de recherche

” Le parrain “

Dans les années 1950, Brando était considéré comme l’homme parfait : cheveux blond foncé, yeux gris-bleu, teint basané, démarche athlétique. Mais cette image va décliner dans la décennie qui suit, et l’acteur connaît alors un long passage à vide aussi personnel que professionnel. Il renouera avec le cinéma grâce au film « Le Parrain » réalisé par Francis Ford Coppola en 1972.

Son rôle de Vito Corleone lui vaut un deuxième Oscar du meilleur acteur en 1973, après son premier en 1955 pour le film Sur les quais. Marlon Brando n’acceptera jamais ce deuxième trophée, en signe de protestation contre le traitement réservé aux Amérindiens par l’industrie cinématographique.

« Le dernier tango à Paris »

La même année sort le film « Le Dernier Tango à Paris », réalisé par Bernardo Bertolucci, dans lequel Brando partage l’écran avec Maria Schneider.


Maria Schneider et Marlon Brando dans “Dernier Tango à Paris”

alliance-photo/

Ce film a reçu de très bonnes critiques à sa sortie mais a dû faire face à la censure, notamment en Italie, en raison de scènes de sexe choquantes. Des années plus tard, Maria Schneider, alors âgée de 19 ans au moment du film, a admis qu’elle n’était pas au courant de ce que Bertolucci et Brando avaient prévu pour la sordide scène du « Passe-moi le beurre ». Ce scandale allait grandement ternir l’image du film, de l’acteur qui avait 48 ans au moment des faits, et du réalisateur italien. Ce viol devant la caméra a complètement traumatisé l’actrice, qui a plongé pendant sept ans dans le monde de la drogue, du dégoût de soi et des tentatives de suicide.

Après des années de douleur, Maria Schneider décède prématurément en 2011 à l’âge de 58 ans. Cet événement résonne d’autant plus aujourd’hui, en raison des voix de femmes qui s’émancipent et de la vague Meetoo qui submerge le cinéma français.

« Apocalypse Now »

En 1979, Brando a joué le rôle du colonel Kurtz dans le film sur la guerre du Vietnam « Apocalypse Now », réalisé par Francis Ford Coppola et vaguement adapté du court roman de Joseph Conrad de 1899 « Heart of Darkness ».

En 1991, le documentaire « Hearts of Darkness : A Director’s Apocalypse » expliquait à quel point le tournage était compliqué.

Des problèmes de budget, de scénario, mais aussi d’acteurs, comme la crise cardiaque de l’acteur principal Martin Sheen ou le surpoids de Marlon Brando, qui pesait 40 kilos de trop à son arrivée sur le plateau, trois semaines après le début du tournage.


Marlon Brando en surpoids, quelques années avant sa mort.

Photo DR

Après « Apocalypse Now », les films de l’acteur se font de plus en plus rares, il accepte quelques petits rôles très bien payés dans les années 80, et incarne un avocat dans le film « Une saison blanche et sèche » en 1989, un film sur la discrimination. en Afrique du Sud, un combat qui lui tient à cœur. En 2001, il apparaît pour la dernière fois au cinéma dans le film The Score, puis l’acteur hollywoodien désigné « quatrième acteur légendaire du cinéma américain » par l’American Film Institute (AFI), est décédé en 2004.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Émilie Brisavoine dit tout (ou presque) sur sa mère
NEXT Les mots forts de Tiago Rodrigues, discrétion publique