visite avec Eva Jospin dans son royaume de carton

visite avec Eva Jospin dans son royaume de carton
visite avec Eva Jospin dans son royaume de carton

Après nous avoir fait visiter La nouvelle exposition au BAL de Paris consacrée au photographe japonais Yasuhiro IshimotoMarie Sorbier clôture cette saison du Grand Tour dans la capitale en nous faisant découvrir l’exposition « Tromper l’oeil » d’Eva Jospin qu’elle présente à la Galleria Continuation. Le plasticien est également à l’honneur dans d’autres lieux puisqu’il est possible d’admirer son travail Chambre de la soie à l’Orangerie du Château de Versailles (Yvelines), mais aussi son œuvre installée sur la façade de la nouvelle station de métro Hôpital Bicêtre au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) ainsi qu’une exposition qui lui est consacrée au Musée Fortuny à Venise, en Italie.

« Tromper l’oeil » ne fait pas référence à une œuvre peinte qui cherche à jouer avec les perspectives et à mimer la réalité ; il s’agit pour Eva Jospin d’être dans un acte de tromperie active, d’apporter un jeu entre le spectateur et l’œuvre, une interaction, notamment en jouant sur les échelles et les proportions. Les différentes œuvres, toutes inédites, se répondent, s’imitent, et semblent dialoguer entre elles. Dans cette exposition, Jospin ne se limite pas au carton, son matériau de prédilection. Elle joue aussi avec les matières en créant avec le bronze, le textile, le papier, le laiton, les coquillages, les morceaux de bois… Autant de matières qui parfois se ressemblent ou se confondent et qui trompent, qui interrogent à juste titre notre regard.

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L’autre aspect qui ressort de cette nouvelle exposition et qui s’inscrit dans une continuité dans le travail d’Eva Jospin est le dialogue entre une œuvre figurative et un vide quant à l’histoire qui se cache derrière elle. Les formes de ses œuvres ressemblent souvent à des constructions, des bâtiments, mais aussi à des décors naturels, des grottes, et évoquent donc de nombreuses images chez le spectateur. Mais on ne nous dit jamais précisément ce qui se passe dans les œuvres, ce qu’elles sont : « C’est vrai qu’il y a quelque chose de très narratif dans la façon dont les œuvres sont présentées ici, mais l’histoire manque toujours car je souhaite que les gens qui viennent découvrir l’exposition recréent un peu leur propre histoire » explique l’artiste au micro de Marie Sorbier. Quelque chose de poétique et de mélancolique se dégage de cette errance devant toutes ces histoires que chacun se raconte, mais qui n’existeront jamais vraiment.

 
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