Très utilisé par les Français, le paiement sans contact n’est désormais plus limité à 50 euros.
C’était ce qu’attendaient les Français, qui l’utilisent en grande majorité (86 %) : le paiement sans contact n’est désormais plus limité à 50 euros. Jusqu’à présent, c’était la limite pour payer sans insérer sa carte bancaire dans le terminal. Une limitation qui a rassuré les clients alors même qu’elle était déjà passée de 30 à 50 euros lors de la pandémie de Covid-19.
Le principal souci est évidemment de vous faire voler ou pirater votre carte. Alors faut-il se méfier ? En réalité, des garde-fous existent : la nouvelle fonction « Contactless Plus » qui propose un paiement illimité nécessitera toujours de saisir son code PIN pour les montants supérieurs à 50 euros.
De la même manière, le paiement sans contact, y compris pour les petits montants, nécessite d’insérer votre carte tous les 5 paiements et de valider votre code, pour éviter les fraudes.
Peu de fraudes
Les fraudes restent en effet peu nombreuses, comme le rappelle le dernier rapport de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), réalisé par la Banque de France. La fraude au paiement sans contact ne représente que 0,01 % du total des transactions.
Bien sûr, il est théoriquement possible de coller un terminal de paiement contre son sac pour tenter de voler de l’argent, mais en pratique c’est très peu probable. « Pour posséder un terminal de paiement qui permettra des transactions sans contact, vous devez vous inscrire auprès d’une institution financière qui fournira l’appareil » rappelle la société de paiement Mastercard. « Les efforts que devrait fournir un fraudeur pour y parvenir sont en réalité disproportionnés au rendement limité » juge l’entreprise.
Il y a évidemment un risque de vol. Pour les montants inférieurs à 50 euros, les sommes sont obligatoirement remboursées par votre banque de carte tant que votre code confidentiel n’a pas été utilisé.
En revanche, des montants plus importants impliquent l’utilisation de ce code. Vous devez donc vous assurer que vous n’avez pas fait preuve de négligence, sans quoi la banque pourrait refuser de vous rembourser.
Thomas Leroy Journaliste BFM Affaires
