le projet de piscine de Bruges dans son couloir jusqu’en 2028

le projet de piscine de Bruges dans son couloir jusqu’en 2028
le projet de piscine de Bruges dans son couloir jusqu’en 2028

UNComme prévu, le projet du centre aquatique de Bruges traîne depuis six ans. Crise du Covid-19, hausse des prix (énergie, matières premières), les raisons ne manquent pas. Cependant, il vit toujours.

La preuve, le sujet était à l’ordre du jour du dernier conseil municipal ce mardi 25 juin. Cette piscine est une nécessité « pour apprendre à nager ». Bruges est l’une des rares communes de la métropole à ne pas…

UNComme prévu, le projet du centre aquatique de Bruges traîne depuis six ans. Crise du Covid-19, hausse des prix (énergie, matières premières), les raisons ne manquent pas. Cependant, il vit toujours.

La preuve, le sujet était à l’ordre du jour du dernier conseil municipal ce mardi 25 juin. Cette piscine est une nécessité « pour apprendre à nager ». Bruges est l’une des rares communes de la métropole à ne pas pouvoir le proposer car les installations nautiques sont saturées », argumente la bourgmestre Brigitte Terraza.

Le choix du terrain est connu. La piscine sera construite sur un terrain en bordure de Bordeaux, bordé par le lac, le parc des expositions et le camping. Les questions environnementales devront être prises en considération.


Le centre aquatique sera construit sur un terrain proche du parc des expositions de Bordeaux-Lac et du camping.

Sud-Ouest

Dans un premier temps, la municipalité envisageait de lancer une concession de service public pour la conception, la construction et l’exploitation d’équipements aquatiques. La Ville de Bordeaux était intéressée pour rejoindre Bruges. Jusqu’à ce qu’elle soit obligée d’investir de grosses sommes d’argent pour rénover ses propres piscines.

Gestion ou DSP

La mairie de Bruges s’est donc retrouvée seule, avec des coûts prévisionnels qui n’ont cessé d’augmenter au fil des années. De 27 millions d’euros en 2018, l’estimation du montant global au bout de vingt ans de concession est passée à 40 millions en 2024. En conséquence, la structure juridique et le mode de gestion ont évolué. L’opération s’effectuera à terme dans le cadre d’un marché mondial de la performance. L’exploitation sera réalisée en gestion ou en délégation de service public (DSP). L’analyse des avantages et inconvénients des deux systèmes guidera le choix final.

La désignation d’un jury permettra de suivre l’ensemble de la procédure. Veuillez noter que le groupe retenu pour la construction du centre aquatique devra assurer son entretien pendant cinq ans. Entre les travaux et l’exploitation sur vingt ans, le coût estimé est réduit (pour l’instant) à 31 millions au lieu de 40 via la concession. L’ambition première est de répondre aux besoins d’apprentissage des écoles, d’où la piscine couverte de cinq couloirs de 25 mètres. On parle aussi d’un bassin d’activités couvert (détente, loisirs), d’une pataugeoire, d’un bassin d’été avec pentaglide.

Centre d’exposition

La particularité du site est qu’il bénéficiera d’un data center construit à proximité. La chaleur produite par cette dernière sera réinjectée dans le réseau de chaleur de la piscine. Cette contribution sera source d’économies de charges. Brigitte Terraza et Gonzalo Chacon, adjoint aux sports, ont insisté sur l’intérêt de ce lieu dans la perspective de la requalification du parc des expositions de Bordeaux. « Il y aura des commerces, des restaurants, etc. L’accessibilité des contours du lac sera revue. Ce lieu de vie sera desservi par des pistes cyclables et des bus. »

Favorable au projet, l’élu d’opposition Guillaume Bourrouilh-Parège craint néanmoins que la future piscine profite davantage aux Bordelais (à proximité de Ginko et des Aubiers) qu’aux Brugeois. Brigitte Terraza estime au contraire qu’une tarification différenciée entre Brugeois et non-Brugeois permettra d’éviter cet écueil. Les travaux devraient démarrer à l’automne 2026 pour une livraison début 2028.

 
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