suspendu pendant le Covid-19, il demande plus de 130 000 euros à son ex-employeur – LINFO.re

suspendu pendant le Covid-19, il demande plus de 130 000 euros à son ex-employeur – LINFO.re
suspendu pendant le Covid-19, il demande plus de 130 000 euros à son ex-employeur – LINFO.re

L’ambulancier Jean-Bernard Hunault a refusé de se faire vacciner pendant l’épidémie de Covid-19. Son employeur Keolis santé Nord Loire l’a suspendu en septembre 2021.

Une affaire renvoyée aux prud’hommes

Cette affaire a été portée devant le conseil des prud’hommes de Nantesmardi 18 juin. Une question a été posée : la société Keolis santé nord Loire avait-elle le droit de suspendre le contrat de travail de Jean-Bernard Hunault, paramédical qui a refusé de se faire vacciner contre le Covid-19 ?
Selon le journal Ouest de la Francela précédente conciliation avait échoué et le tribunal avait été saisi en septembre 2023.
Pour rappel, près de 6 000 soignants n’ont pas accepté de se faire vacciner pendant la pandémie malgré l’obligation vaccinale instaurée par la loi d’août 2021.

Faits

Jean-Bernard Hunault a été suspendu par son employeur, connu sous son nom commercial Jussieu Secours, en septembre 2021. »En vendant sa maison, il s’est retrouvé du jour au lendemain sans abri, sans revenus.», a fait valoir son avocat, Me Raiffaud. Ce dernier a expliqué que son client refusait de se faire vacciner, car il souffre d’une maladie cardiaque.
Selon lui, il ignorait les conséquences du vaccin sur sa maladie et il ne voulait pas mettre sa vie en danger. Son avocat a également estimé que l’employeur n’avait pas fait tout son possible pour reclasser leparamédical.

Réintégration et démission

L’paramédical a vécu dans un camping-car sans salaire pendant 606 jours. Il a été réintégré chez Keolis en mai 2023, mais a démissionné un an plus tard, le 31 mai 2024. Il réclame l’annulation de sa suspension, le paiement des salaires impayés, des congés payés et 97 219 euros de dommages et intérêts, soit un montant de plus de 141 000 euros. euros.

La réponse de la société Keolis

En réponse, Me Emilie Grellety, avocate de la société Keolis, a évoqué une quinzaine d’arrêts de la Cour de cassation ou du Conseil d’Etat, arguant que le contrat de Jean-Bernard Hunaulta été suspendu conformément à la loi« . Concernant son reclassement, l’employeur lui a proposé une formation dans un autre poste, mais «l’ambulancier a envoyé un mail la veille, à 3 heures du matin, pour dire qu’il ne pouvait pas y arriver« .
Parlant de sa maladie cardiaque, cette maladie a été révélée le 10 juin 2024, soit huit jours avant l’audience, a souligné Me Grellety.
Elle a également souligné que cette pathologie ne rentre pas dans les motifs de contre-indication vaccinale. “Si M. Hunault avait apporté la preuve d’une attestation, nous ne serions pas aujourd’hui devant les prud’hommes», a-t-elle insisté. Cette affaire est en délibéré jusqu’au 19 septembre.

> A lire aussi : Lutte contre le Covid-19 : 3 000 soignants non vaccinés suspendus en France

 
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