Le transport aérien s’attend à battre des records en 2024, près de 5 millions de voyageurs attendus

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Le transport aérien s’attend à battre des records en 2024, près de 5 millions de voyageurs attendus

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Actualités éditoriales

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3 juin 2024 à 10h58

Près de cinq milliards de passagers, un chiffre d’affaires proche du 1000 milliards de dollars : le transport aérien compte battre des records en 2024, laissant un peu plus la crise du Covid-19 dans le rétroviseur.

Effacé les 4,54 milliards de voyageurs de 2019, avant la pandémie. L’Association du transport aérien international (Iata) prévoit désormais de transporter 4,96 milliards de personnes cette année, a-t-elle annoncé ce lundi 3 juin 2024 lors de son assemblée générale à Dubaï (Émirats arabes unis).

Reprise après de graves pertes dues à la pandémie

L’organisation, qui prévoyait jusqu’ici 4,7 milliards de voyageurs aériens en 2024, a également revu à la hausse ses projections économiques, tablant désormais sur 30,5 milliards de dollars de bénéfices cumulés pour ses transporteurs à travers le monde, contre 25,7 milliards de dollars. mentionné jusqu’à présent.

L’Iata estime également qu’en 2023 les compagnies aériennes auront gagné 27,4 milliards de dollars, contre 23,3 milliards de dollars mentionnés dans ses précédentes projections de décembre dernier.

La crise sanitaire avait plongé le secteur aérien dans des pertes abyssales. L’Iata les a évalués à 183 milliards de dollars entre 2020 et 2022.

Les résultats attendus pour 2024 représentent “un énorme succès compte tenu des récentes pertes graves dues à la pandémie”, a relevé le directeur général de l’Iata, Willie Walsh, devant les délégués de son organisation regroupant 320 compagnies aériennes représentant 83% du trafic mondial.

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Des bénéfices « faibles »

Le transport aérien devrait également battre des records de revenus cette année, à 996 milliards de dollars, estime l’Iata. Elle avait évoqué jusqu’ici 964 milliards pour 2024, déjà bien au-dessus des 838 milliards pour 2019.

Willie Walsh a souligné que ces chiffres ne doivent pas occulter une rentabilité qui reste relativement faible : 3% de marge nette en 2024, « ce n’est malheureusement pas un record, mais cela représente un grand succès compte tenu de la situation où nous en étions il y a quelques années. années “.

Mais « à seulement 6,14 dollars par passager, nos bénéfices sont très faibles, c’est à peine suffisant pour un café dans de nombreuses régions du monde », a argumenté Willie Walsh.

Le chiffre d’affaires du fret aérien, qui a explosé à 210 milliards de dollars en 2021, va chuter à 120 milliards de dollars cette année, après 138 milliards de dollars en 2023. Mais il sera tout de même supérieur aux 101 milliards de dollars de 2019, avant la crise qui a bouleversé les chaînes logistiques, prédit l’Iata. le lundi.

Willie Walsh, directeur général de l’Iata, le 6 décembre 2023 à Genève. (©AFP/Archives/Fabrice COFFRINI)

Rentabilité durable pour investir dans zéro émission de carbone

Les coûts des compagnies aériennes devraient également battre des records cette année, à 936 milliards de dollars, selon l’organisation. Celle-ci sera notamment alimentée par une facture de carburant de 291 milliards, soit 31 % des coûts opérationnels, sur la base d’un baril de kérosène à 113,8 dollars.

« Il est très important que nous atteignions une rentabilité durable. Cela permettra aux entreprises d’investir pleinement dans les produits souhaités par nos clients et dans les moyens d’atteindre zéro émission nette de CO2 en 2050 », un engagement phare du secteur aéronautique, a ajouté le PDG.

Le transport aérien émet actuellement moins de 3% du CO2 mondialmais il est pointé du doigt parce que seule une petite minorité de la population mondiale l’utilise.

Ses effets de réchauffement sont probablement plus importants car il produit également des oxydes d’azote et des traînées de condensation.

Pour atteindre le « zéro émission nette » de CO2 d’ici 2050, l’Iata mise à 65 % sur les carburants d’origine non fossile (carburants d’aviation durables, SAF en anglais), le solde des réductions étant obtenu par les nouvelles technologies, dont les avions à hydrogène, l’optimisation des opérations au sol et dans les airs et des compensations carbone.

Source : © 2024AFP

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