A la prison de Rennes, 85 détenus dorment sur des matelas à même le sol

A la prison de Rennes, 85 détenus dorment sur des matelas à même le sol
A la prison de Rennes, 85 détenus dorment sur des matelas à même le sol

Rennes compte deux établissements pénitentiaires. La prison pour hommes, ouverte en 2010, dans la zone industrielle de Rennes-Vézin, a remplacé la vétuste maison d’arrêt Jacques-Cartier, située en centre-ville. Actuellement, 900 personnes y sont détenues. Dans les deux maisons d’arrêt (prévenus et condamnés à moins de deux ans), la surpopulation s’élève à 143% : 639 personnes sont incarcérées, contre 477 places.

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“Nous avons 47 matelas au sol, dans l’un, et 38 matelas au sol, dans l’autre, explique Éric Toxé, responsable local de l’Ufap-Unsa Justice. C’est une situation identique à celle que nous avons connue avant le Covid 19. Avec trois ou quatre détenus dans une cellule, au lieu de deux, l’ambiance est plus tendue. Lorsque le gardien de prison ouvre la porte, il doit faire face à davantage de conflits. »

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Travailler à la prison pour femmes

Situé à deux pas de la gare de Rennes, le centre pénitentiaire des femmes accueille 196 détenues. La plupart d’entre eux sont condamnés à de longues peines.

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26 sont incarcérés dans des maisons d’arrêt, soit un taux d’occupation de 124%, car des cellules y ont été fermées, en lien avec le travail de l’unité de traitement de radicalisation (QPR). Depuis septembre 2021, ce QPR accueille des femmes accusées ou condamnées pour terrorisme. A la fin des travaux, ils seront vingt-neuf.

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