La ville cachera la vue sur le mont Fuji pour éviter le surtourisme

(Tokyo) Une petite ville japonaise proche du mont Fuji a décidé d’ériger une haute clôture pour stopper l’afflux de touristes étrangers, parfois mal élevés, sur un lieu très prisé pour photographier le célèbre volcan.

La ville de Fujikawaguchiko prévoit de commencer la construction d’un filet maillé de 2,5 mètres de haut et 20 mètres de long la semaine prochaine.

“Il est regrettable que nous soyons obligés de faire cela, car certains touristes ne respectent pas les règles”, a expliqué vendredi à l’AFP l’un des responsables de la ville, se plaignant notamment des déchets laissés par les touristes ou encore des violations du code de la route.

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO CARLOS PÉREZ GALLARDO, REUTERS

Il s’agit de la dernière décision choc au Japon pour lutter contre les effets du surtourisme, après la récente fermeture de certaines ruelles du quartier des geishas à Kyoto, ou encore l’accès payant et limité au mont Fuji à partir de cet été.

Plus de trois millions de visiteurs étrangers sont entrés au Japon en mars, un record mensuel sans précédent pour le pays, longtemps fermé au tourisme international pendant la pandémie de COVID-19.

Le mont Fuji, le plus haut sommet du Japon (3 776 m), peut être photographié depuis de nombreux endroits à Fujikawaguchiko ou ailleurs.

Mais le point de vue qui sera obstrué est particulièrement recherché par certains touristes, car il apparaît en arrière-plan derrière un dépanneur Lawson, chaîne omniprésente dans l’archipel.

En raison de cette juxtaposition visuelle, “la réputation de ce lieu très japonais s’est répandue sur les réseaux sociaux, ce qui en fait un lieu prisé pour la photographie”, explique un responsable de la ville interrogé par l’AFP, qui a requis l’anonymat.

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO PHILIP FONG, AGENCE FRANCE-PRESSE

Après l’échec des campagnes de prévention, avec des panneaux et même des agents de sécurité, la municipalité a décidé d’utiliser des moyens importants, en dernier recours.

Cette décision vise également à protéger une clinique dentaire voisine, dont le parking est attaqué et qui a même trouvé des touristes grimpant sur son toit pour prendre des photos, selon le responsable de la ville, qui précise que cette mesure radicale sera maintenue jusqu’à ce que la situation s’améliore. .

Le problème du surtourisme et ses dommages à l’environnement ont récemment conduit Venise, en Italie, à facturer 5 euros pour l’entrée de la ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Vaccin anti-Covid-19 – Victime de blessures à répétition, un joueur de Laval en « errance médicale » assigne Pfizer en justice