bonne nouvelle, l’épidémie est revenue aux niveaux d’avant Covid

bonne nouvelle, l’épidémie est revenue aux niveaux d’avant Covid
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© Jonás Torres / Adobe Stock

– Les hospitalisations pour bronchiolite ont été inférieures à celles des hivers précédents.

La recette miracle a peut-être (enfin) été trouvée. L’épidémie de bronchiolite s’est révélée moins virulente cet hiver que la saison précédente, qui avait été particulièrement longue et intense. Malgré un début précoce en octobre, l’épidémie a duré “classique” de 12 semaines, ce qui est comparable aux épisodes pré-Covid. « L’épidémie de 2023-2024 s’est caractérisée par une intensité globalement comparable à celle des épidémies de référence. Elle reste d’une intensité moindre que celle de la saison 2022-2023 qui avait été remarquable par sa très forte intensité, supérieure à celle des épidémies des 10 dernières années.souligne Santé Publique France dans un bilan diffusé mercredi 17 avril.

Et les graphismes parlent d’eux-mêmes. Le volume hebdomadaire d’hospitalisations de bébés de moins de 2 ans pour bronchiolite après passage aux urgences a été bien inférieur cet hiver par rapport aux années précédentes. Le pic a été atteint la semaine du 6 au 12 novembre avec 3 399,2 hospitalisations pour 10 000 visites. Lors des hivers précédents, le seuil des 4 000 a toujours été franchi. Du côté des urgences, l’activité a également été moins intense qu’en 2022-2023 et comparable aux saisons pré-Covid.

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Présidente du syndicat national des pédiatres, Brigitte Virey relie ces données rassurantes à l’utilisation du Beyfortus, un anticorps monoclonal administré à quelque 250 000 bébés à titre préventif. « Pour moi, c’est une évidence, l’activité a nettement baissé à l’hôpital. Et encore une fois, l’impact aurait pu être encore plus positif si nous avions eu plus de doses. »elle se confie à Capital. Afin d’éviter une nouvelle épidémie de bronchiolite d’une intensité extraordinaire, les autorités sanitaires ont lancé une campagne de prévention auprès des jeunes parents. N’ayant pas anticipé le taux d’adhésion élevé – de l’ordre de 85 % -, les 200 000 doses initialement commandées et auxquelles se sont ajoutées 50 000 n’ont pas suffi à couvrir les besoins.

Une nouvelle commande pour Beyfortus en négociation

“L’effet de la campagne de vaccination avec le nirsevimab (Beyfortus, NDLR) et son efficacité dans la vie réelle sont actuellement en cours d’évaluation”, souligne toutefois Santé publique France dans son rapport. La Haute autorité de santé doit dévoiler en juin prochain son évaluation du bénéfice médical (SMR) apporté par Beyfortus. Cette note est indispensable pour déterminer le taux de prise en charge des soins par l’Assurance Maladie – elle ne devrait plus être gratuite l’hiver prochain. En attendant, les autorités sanitaires ont déjà entamé des négociations avec Sanofi pour commander davantage de doses pour l’hiver prochain. “Le taux d’adhésion de 80-85% (des parents de nouveau-nés) servira de guide pour sécuriser le nombre de doses pour le marché français”, indiquait le ministère de la Santé en février dernier. Ce qui reviendrait à commander pas moins de 600 000 doses. Selon Sanofi, la commande pourrait être finalisée dans les prochaines semaines.

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A cela, il faut ajouter le vaccin Abrysvo développé par Pfizer, qui a déjà eu le feu vert de l’Agence européenne des médicaments. Administré aux femmes enceintes, il devrait protéger les nouveau-nés contre les virus de la bronchiolite durant leurs premiers mois de vie.

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