COVID peut provoquer un « brouillard cérébral »

COVID peut provoquer un « brouillard cérébral »
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Le déficit cognitif était particulièrement prononcé chez les patients infectés par la souche originale du virus ou par le variant B.1.1.7. étaient dominants.

“Même les personnes qui ont reçu un diagnostic de COVID à long terme et qui sont ensuite revenues à leur état de base, il reste apparemment ce petit fond de déficience, de déficience cognitive, qui ressemble à celles qui ont eu une résolution plus rapide après quatre à douze semaines”, c’est donc intéressant », a commenté la Dre Emilia Falcone, qui dirige ses propres travaux pour élucider les mystères de la longue COVID à l’Institut de recherches cliniques de Montréal.

Les auteurs de l’étude fondent leurs résultats sur les réponses fournies par quelque 115 000 Britanniques à un questionnaire en ligne composé de huit tâches cognitives.

Ils ont constaté que les participants dont les symptômes avaient disparu en moins de quatre semaines, ou au maximum en moins de 12 semaines, présentaient de petits déficits cognitifs comparables à ceux des participants qui n’avaient jamais été infectés par le virus ou dont il n’était pas clair s’ils avaient été infectés. .

En revanche, des déficits cognitifs plus importants ont été mesurés chez les participants dont les symptômes persistaient. L’hospitalisation, notamment en unité de soins intensifs, a également été associée à un déficit cognitif plus prononcé.

“Mais il ne faut pas oublier qu’il y a des aspects du séjour aux soins intensifs qui peuvent avoir un impact à long terme sur les patients”, a rappelé le Dr Falcone. Se retrouver en soins intensifs ajoute à l’impact de l’infection.

Les patients qui ont été vaccinés au moins deux fois et qui ont été peu affectés par les infections ultérieures par le SRAS-CoV-2 présentaient un modeste avantage cognitif.

« Brouillard mental »

Les auteurs notent que le déficit cognitif plus important associé à l’infection au début de la pandémie correspond à une période où le système de santé était débordé, où les thérapies efficaces n’étaient pas encore disponibles et où la probabilité d’hospitalisation était plus élevée.

L’étude publiée par le NEJM n’est pas le seul à apporter un nouvel éclairage sur la façon dont le virus COVID semble interférer avec le bon fonctionnement cérébral.

Travail détaillé dans Neurosciences naturelles à la mi-février indiquent ainsi que le virus semble rendre plus perméable la barrière hémato-encéphalique qui protège normalement le cerveau des intrus. Les dommages à cette barrière semblent particulièrement importants chez les patients atteints d’une longue COVID qui signalent ce qui est maintenant décrit comme un « brouillard mental ».

Une autre étude publiée par Neurosciences naturelles suggère que l’inflammation provoquée par le SRAS-CoV-2 pourrait entraîner une réponse immunitaire dans certaines régions du cerveau dès les premiers jours de l’infection, ce qui pourrait provoquer des symptômes neurologiques tels qu’une perte de l’odorat.

“Plus ça avance, plus on commence à avoir des pièces du puzzle qui complètent un peu le tableau, qu’il y a des dommages (au cerveau), a conclu le docteur Falcone. Nous le voyons sous différents angles. Chaque jour, nous avons une nouvelle révélation.

 
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