Les faits, révélés par de jeunes licenciés du club associatif laïc de Saint-Maurice-l’Exil dont il était responsable, se seraient déroulés entre 2017 et 2024, a indiqué à l’AFP le procureur Olivier Rabot, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
L’homme, qui n’avait aucun casier judiciaire, a été placé en détention provisoire et mis en examen des chefs de « viol par personne ayant autorité ; viol sur mineur de moins de 15 ans ; agression sexuelle par une personne en position d’autorité; agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans ; corruption d’un mineur de moins de 15 ans ; corruption de mineur», a détaillé le procureur.
Une information judiciaire a été ouverte notamment “pour identifier d’autres victimes potentielles”, a-t-il ajouté.
Selon Patrick Lardière, président de ce club regroupant 380 adhérents, sept plaintes ont été déposées à ce jour.
L’entraîneur avait “la confiance de tout le monde”, a-t-il déclaré à l’AFP, faisant part de son “incompréhension”.
-Lui-même a été alerté le 24 décembre par la mère d’un garçon de 14 ans à qui l’éducateur en question avait proposé de regarder un match ensemble. Il a licencié l’entraîneur trois jours plus tard.
“Ça va être compliqué de s’en remettre”, estime M. Lardière, qui dit “comprendre que les parents retirent leurs enfants” du club. Pour l’instant, une cellule psychologique sera mise en place avec le soutien de deux associations, a-t-il précisé.
Selon le Dauphiné Libéré, l’homme interpellé est âgé de 32 ans et travaillait comme moniteur sportif depuis une dizaine d’années au sein du club.