Kylian Mbappé pour succéder à Olivier Giroud ? Depuis la retraite internationale du nouveau joueur de Los Angeles, l'équipe française peine à trouver son véritable numéro 9. Un jour Marcus Thuram, un autre Kylian Mbappé…
Le début de saison brillant de Bradley Barcola avec le Paris Saint-Germain a poussé Didier Deschamps à titulariser l'ancien joueur des Gones sur son aile préférée face aux Italiens (défaite 3-1). Le joueur a été l'un des seuls à répondre présent face aux coéquipiers de Sandro Tonali, inscrivant un but en seulement 13 secondes.
Cela veut-il dire qu’on n’envisagera plus de voir Kylian Mbappé sur le côté gauche ? « Avec Paris, il s’est retrouvé très souvent en position axiale. Il l’a fait avec nous. Dans son club, c’est aussi le poste qu’il aura », a estimé Didier Deschamps en conférence de presse ce dimanche.
« Le fait qu’il ait tendance à jouer plus sur l’axe gauche que sur l’axe droit ne pose aucun problème. Il a la capacité de jouer sur le côté gauche, mais cela peut nécessiter quelques ajustements », a déclaré l’entraîneur.
Cet été, lors de l’Euro, le « dispositif » prévoyait de titulariser Marcus Thuram dans l’axe. Mais dès que la France perdait le ballon, c’était à l’Inter de se décaler sur la gauche et d’assurer les tâches défensives. Mais avec l’émergence de Bradley Barcola, les réglages pourraient alors changer.
« Trouver la complémentarité »
Il ne s’agirait donc plus d’intervertir les positions en fonction de l’équipe qui a le ballon, mais plutôt de « joueurs à leur poste de prédilection » avec davantage de complémentarité. « S’il (Mbappé) n’a pas besoin d’être dans l’axe, on le voit plus à gauche qu’à droite. Il y a toujours des ajustements pour chercher la complémentarité. On a besoin d’être présent dans la surface quand il n’est pas là », confie Didier Deschamps, avant d’ironiser : « Il est rapide, mais il n’a pas encore la capacité de centrer et de reprendre son centre. »
Le potentiel offensif français s’est encore renforcé récemment avec la sélection de Michael Olise. Mais la « complémentarité » recherchée passera par des automatismes, ce dont le sélectionneur des Bleus est conscient. « Avoir des joueurs polyvalents est positif, même s’il est préférable d’être à un poste privilégié. Ce sont des options supplémentaires. Je fais en sorte de mettre le plus de joueurs possible dans la zone où ils se sentent le mieux. »
« Mieux vaut être dans une position privilégiée », ce n’est pas vraiment le cas ces derniers temps avec Antoine Griezmann. Ce dimanche matin, le Colchonero est revenu sur son Euro « compliqué ». « Ma meilleure position ? Pour moi c’était toujours dans l’axe, cette sensation de liberté. (Pendant l’Euro) C’était beaucoup de changements de position et de tactique, il fallait faire avec et respecter ça », a admis l’international français, au micro de Téléfoot. Voyons donc la prochaine composition face aux Belges, lundi soir (20h45).
Article original publié sur RMC Sport
