Donald Trump, au sommet de sa puissance politique, revient au pouvoir. Elu le 5 novembre au terme d’une campagne marquée par deux tentatives d’assassinat et une condamnation pénale historique, il a prêté serment lundi 20 janvier.
Donald Trump est devenu le 47e président des États-Unis. Sous la coupole du Capitole, posant une main sur une Bible héritée de sa mère, il leva l’autre pour jurer de « protéger la Constitution ».
Les investitures présidentielles ont généralement lieu à l’extérieur, mais le protocole a été bouleversé en raison des températures glaciales. Pour la première fois depuis 1985, la cérémonie s’est tenue sous la coupole du Capitole, là même où, le 6 janvier 2021, ses partisans tentaient d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.
Barack Obama, Elon Musk, Giorgia Meloni, Javier Milei, Jeff Bezos, Boris Johnson, Bill et Hillary Clinton… Devant une foule d’invités, Donald Trump a prononcé un discours dans lequel il a déjà annoncé qu’il signerait plusieurs décrets présidentiels de ce lundi
• Donald Trump promet de rendre les États-Unis « à nouveau grands »
“L’âge d’or de l’Amérique commence aujourd’hui”. C’est ainsi que Donald Trump a débuté son discours, assurant à ses concitoyens qu’à partir d’aujourd’hui « notre pays va prospérer ».
“Chaque jour pendant mon mandat, je donnerai la priorité aux États-Unis”, a-t-il déclaré, reprenant son célèbre slogan “L’Amérique d’abord”.
Il veut recréer une « nation fière, prospère et libre » : « les Etats-Unis retrouveront leur grandeur », a-t-il dit, se donnant pour objectif de « redonner la foi, la richesse, la démocratie et la liberté à nos concitoyens ».
Il a déclaré que ce jour d’inauguration « marque le jour de la libération » et que « le déclin de l’Amérique est terminé ».
• Donald Trump revient sur « les attaques » contre lui
“J’ai été attaqué comme jamais auparavant”, a déclaré Donald Trump dans son discours. Selon lui, ses ennemis « ont tenté de (le) priver de (ses) libertés », une référence aux affaires judiciaires dans lesquelles il est impliqué.
“Ils ont également essayé de me suicider”, a-t-il également ajouté.
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Revenant sur la tentative d’assassinat dont il a été victime lors de la campagne présidentielle, Donald Trump a jugé que sa vie “a été sauvée pour une raison”. “Dieu m’a sauvé pour que je puisse redonner sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il déclaré. Il a promis de s’en prendre à une « élite corrompue et radicale » et a affirmé vouloir « redécouvrir notre unité nationale ».
• Donald Trump signera plusieurs décrets présidentiels ce lundi
Il a promis de s’attaquer à l’immigration. Donald Trump a annoncé ce lundi qu’il allait déclarer l’état d’urgence nationale à la frontière avec le Mexique. Le nouveau président des États-Unis a assuré qu’il expulserait « des millions et des millions » de migrants irréguliers.
Il a déclaré qu’il enverrait « des troupes à la frontière pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays ».
Autre mesure d’urgence : le Républicain va déclarer l’état d’urgence énergétique pour relancer la production et faire baisser les prix. Comme il l’avait déjà insisté lors de sa campagne, Donald Trump a répété qu’il voulait « forer, forer et forer encore ». « Nous serons à nouveau une nation riche », a-t-il déclaré, évoquant notamment « l’or liquide qui coule sous nos pieds ». Il souhaite également « des taxes contre les pays étrangers ».
“La politique officielle des Etats-Unis est qu’il existe deux genres : masculin et féminin”, a-t-il également ajouté. Le nouveau président a également déclaré souhaiter la réhabilitation des militaires qui ne souhaitaient pas se faire vacciner contre le Covid-19.
Comme il l’avait promis lors de sa campagne, Donald Trump s’en prend à la politique environnementale des Etats-Unis. Il a ainsi annoncé la fin du « Green New Deal ».
• Donald Trump veut rester dans les mémoires comme un « artisan de la paix »
Le désormais 47e président des États-Unis souhaite « développer la plus grande armée du monde ». Au niveau international, « je serai considéré comme un artisan de la paix, c’est comme ça qu’on se souviendra de moi », parlant « des guerres auxquelles nous mettrons fin et de celles que nous pourrons éviter ».
Donald Trump a notamment cité l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et la libération des otages israéliens, signés « la veille de (son) arrivée au pouvoir ».
Lors de ce discours, il a également confirmé sa position offensive sur le plan international. Il a déclaré vouloir « reprendre » le canal de Panama et vouloir renommer le golfe du Mexique, une mer située au sud des États-Unis, en « golfe d’Amérique ».
