Toujours en première ligne durant 80 minutes ce samedi, Quentin Lespiaucq s’est montré lucide sur la copie rendue par les siens. Même s’ils ont fait preuve de beaucoup d’énergie, les Maritimes ont encore été beaucoup trop imprécis dans leur rugby pour parer à la menace trévisane.
Vous attendiez une confirmation après la copie encourageante contre le Leinster. Mais le déclic n’était pas pour aujourd’hui…
Nous le pensions la semaine dernière… Et nous y voilà à nouveau. Nous perdons à Trévise…Ce n’est pas joli. Par rapport à ce que nous visons et à notre feuille de route, je pense que c’est loin de ce que nous souhaitons faire.
La fin du match vous échappe encore. Comment analysez-vous ces derniers instants mal gérés ?
Dans les trois dernières minutes, on a fait n’importe quoi, un peu, dans la zone de but. Tout le monde a essayé son petit truc même si c’est un point sur lequel nous avons travaillé toute la semaine. Quand il fait chaud, c’est dur. D’une manière générale, nous n’avons pas marqué sur nos points forts.
La qualification de deuxième vous console-t-elle ?
Oui, c’est mieux d’avoir la possibilité de débuter les phases finales à domicile. Mais on se qualifie en se serrant les fesses. Et vu notre performance, c’est un miracle d’avoir le 8e à la maison.
En déplacement à Trévise, La Rochelle tombe face à Benetton. Grâce à ce bonus défensif, les Maritimes terminent à la 2e place du groupe 2 et se qualifient pour les huitièmes de finale. Mais, ils devront bouger lors des quarts.
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Comment expliquez-vous votre indiscipline et votre fébrilité en défense ?
Quand on ressent un contact, déjà… Et dès le début du match, on n’a pas donné une bonne image à l’arbitre. Ils étaient également indisciplinés mais cela nous a coûté plus cher qu’eux à notre arrivée.
Un mot sur cette formation italienne…
C’est une équipe de chiens. Ils ont tout mis en œuvre. C’était le match de leur saison, c’était l’une des premières fois où ils parvenaient à se qualifier pour la finale de la Coupe des Champions. Nous savions très bien où nous allions. Ils ont fait un match parfait.
Vous avez eu une deuxième réunion à 80 minutes à titre personnel. Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?
Non, jamais. Là, je suis surtout déçu : ça fait deux matches à 80 minutes et deux défaites. J’ai un goût amer dans la bouche pour l’équipe et pour moi. Peut-être que je verrai du positif lundi, mais pour l’instant, je n’ai que du négatif en tête.