Une marche a eu lieu ce samedi 11 janvier à Chaource dans l’Aube, pour soutenir l’éleveur qui a recueilli un sanglier. L’animal, prénommé Rillette, est menacé d’euthanasie s’il n’est pas confié à une structure adaptée. Environ 500 personnes y ont participé, dont notamment Éric Naulleau et Yann Moix.
Entreprise
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Ce samedi 11 janvier 2025, une manifestation était organisée à Chaource dans l’Aube, en soutien à l’éleveur qui a recueilli un sanglier nommé Rillette à l’été 2023. L’animal n’était qu’un sanglier quand Élodie Cappé l’a trouvé sur elle. atterrir.
Mais garder un sanglier à la maison n’est pas possible. Il est en effet interdit par la loi de détenir des animaux non domestiques. “En effet, seuls les animaux ayant une origine connue et légale peuvent prétendre à une autorisation de détention ou introduire des demandes de certificat de capacité et d’autorisation d’ouverture d’établissement. Ainsi, un sanglier prélevé directement dans la nature n’a aucune origine légale et ne peut pas s’en défaire. a rappelé la procureure de la République de Troyes, Julie Bernier, dans un communiqué à la mi-décembre 2024.
Ce samedi, près de 500 personnes sont venues soutenir l’éleveur. Un cortège bon enfant, suivi par de nombreux médias. Aux côtés d’Élodie Cappé, derrière une grande banderole qui dit « Sauvez Rillette, merci beaucoup pour votre soutien »on retrouve Éric Naulleau et Yann Moix, deux personnalités médiatiques qui souhaitaient être là.
Il existe également des associations comme la Brigade de protection des animaux ou One Voice. « Pour nous, il y a beaucoup d’entrain. On voit que les cas de maltraitance prennent des mois et des mois avant de faire l’objet d’une enquête judiciaire. Là, en un mois, la justice a fait preuve d’une rapidité assez surprenante », indicates Dominique Menissier, referent of the One Voice association in Aube, interviewed by our journalist Tiphaine Le Roux.
Fin décembre, le parquet a ordonné au propriétaire de l’animal de le confier à une société basée dans le Loiret, spécialisée dans le dressage d’animaux pour le cinéma. Une possibilité totalement rejetée par Élodie Cappé. Lors du rassemblement, elle a assuré que le dirigeant de l’entreprise se serait également rétracté.
La manifestation intervient à deux jours d’une audience au tribunal administratif, lundi 13 janvier. « Lundi, je vais suspendre cette décision. Au départ, c’était l’euthanasie. Ensuite, c’est la saisie de l’animal. C’est clairement pour tout arrêter »explains Élodie Cappé. “S’ils me disent de tout arrêter, je n’irai pas au tribunal.”
Le propriétaire de Rillette ne souhaitait pas de reprise, ce qui explique finalement l’absence des élus. Devant un public composé d’animaliers, de chasseurs et de végétaliens, elle a demandé à tout le monde de partir, en évitant tout excès.