Le PS, les Écologistes et le PCF étaient conviés à une réunion au ministère de l’Économie, mercredi 8 janvier, à laquelle LFI n’a pas participé, afin de négocier le budget. Un événement vivement critiqué par Jean-Luc Mélenchon qui dénonce la « servilité » de ses alliés du PFN.
Jean-Luc Mélenchon s’est montré une nouvelle fois critique à l’égard du Nouveau Front populaire. Cette fois de trop lorsque le PS, les Écologistes et le PCF ont tenté à Bercy de faire avancer les revendications du PFN sur la question de l’abrogation de la réforme des retraites. Peu importe pour le leader de LFI, qui n’a pas apprécié ces négociations.derrière le PFN» et l’a fait savoir sur son compte X : «Cette façon de négocier contre son programme est un manque total de respect pour notre alliance. Mais nous dormirons paisiblement. La petite gauche traditionnelle n’a rien à offrir et ses négociateurs sont tout simplement ridiculement serviles.“
Des propos forts alors que selon Le Parisien, le président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel, serait reçu à Bercy, seul, jeudi 9 janvier. Sur les traces de Jean-Luc Mélenchon, le coordonnateur LFI Manuel Bompard a prévenu ses alliés du PFN : «Si vous votez pour le budget, vous soutenez le gouvernement« .
Il est temps de « trouver des solutions », pour Marine Tondelier
-“Nous avons convenu de rester ce soir pour une autre réunion de travail, prévue avec le Parti socialiste, à laquelle se joindront le Parti communiste et les écologistes, car nous pensons aussi que l’unité fait la force.», a déclaré Marine Tondelier à la presse. “L’abrogation de la réforme des retraites est une condition nécessaire», a souligné Marine Tondelier, tout en en exigeant d’autres »des gestes forts« sur des sujets comme les services publics, l’industrie, l’école, la santé, les recettes, a énuméré le secrétaire national des Écologistes. Des combats partagés par l’allié communiste, qui réclame l’abrogation de la réforme des retraites « en tête de gondole», a expliqué Fabien Roussel.
“S’il y avait un boycott complet et très strict comme ils savent l’organiser, il ne viendrait pas demain», a-t-elle glissé, observant que la France insoumise avait souhaité « des rencontres après le discours de politique générale » de François Bayrou, prévu le 14 janvier : «Dans la situation politique dans laquelle nous nous trouvons, nous voyons que les lignes, les attitudes bougent. Tout le monde veut trouver des solutions», selon elle.