la frangipane reste la reine des crêpes en Aveyron

la frangipane reste la reine des crêpes en Aveyron
la frangipane reste la reine des crêpes en Aveyron

Dès que les bûches sont englouties, les gâteaux montrent le bout de leurs couronnes. Si l’Epiphanie a lieu ce lundi 6 janvier, la crêpe, la frangipane notamment, sera sur de nombreuses tables ce dimanche 5 janvier à l’heure du dessert.

Les amateurs de lèche-vitrines pourront se lécher les babines avec les crêpes qui ont envahi les pâtisseries. « Nous avons un énorme succès car ils sont faits maison », assure-t-on à L’étoile des Pains où Emmanuel prépare un savant mélange « respectant l’équilibre entre beurre, crème pâtissière, sucre et amandes ». “Bonnes amandes!” » lance Stéphane Alary sur la place de la Cité, répondant à la question de savoir ce qu’il faut pour faire une bonne crêpe : « Des amandes de Sicile », précise-t-il. Et si le prix du beurre est comme celui du chocolat Ce maître chocolatier continue de faire des galettes pour une bonne et simple raison : « Je ne peux pas arrêter de faire des galettes. »

Pomme, framboise, chocolat…

Voilà un plaisir coupable qui convient aux gourmets de frangipane. Car c’est bien elle, en Aveyron, qui est plébiscitée. Les Rouergats se réservent toute l’année la brioche à la fouace. Et pour plaire à tous les palais, comme tous les chemins mènent… Arômes, les pâtissiers multiplient les saveurs. Pomme, chocolat, framboise, etc. Comme à « La Pyramide des montagnes », rue du Touat, à Rodez, qui propose la crêpe.
Pour couronner le tout, de magnifiques haricots cygnes noirs ou blancs avec dorure sont glissés à l’intérieur cette année. « Les gens les attendaient avec impatience », raconte l’un des vendeurs.

L’imagination est dans le haricot

Il faut dire qu’il y a de nombreux collectionneurs à ce petit jeu et que la fève est l’atout clé qui donne envie aux enfants d’y goûter, quitte à laisser leur part lorsqu’elle est trouvée. L’imagination est illimitée. Chez Pascual, on croise « un scooter ou un écureuil » disent les clients. Et pourquoi pas un écureuil en scooter dans le gâteau ? Stéphane Alary, de son côté, s’est rapproché d’un petit club parisien qui propose toute une déclinaison de « J’peux pas ». « Je ne peux pas, j’ai une licorne » pour les petites filles, « Je ne peux pas, je prends l’apéro », pour les allergiques au « Dry January », « Je ne peux pas, j’ai tricoté », pour les mamies et , évidemment : “Je ne peux pas, j’ai un gâteau.” Ce qui sera le cas de nombreux Aveyronnais ce dimanche midi.

Epiphanie et origine de la crêpe

L’Épiphanie, célébrée le 6 janvier par les catholiques et le 19 janvier par les orthodoxes, est une commémoration religieuse en hommage à l’arrivée des Rois Mages à Bethléem. Ils auraient offert trois cadeaux à l’enfant Jésus : de l’or, de l’encens et de la myrrhe pour représenter Jésus, à la fois roi, Dieu et homme mortel.
La tradition du partage d’une crêpe n’est pas liée au christianisme. Ce serait un hommage aux Saturnales de l’époque romaine. Les esclaves étaient invités à partager un gâteau avec les Romains. En trouvant la fève dans le gâteau, ils pouvaient obtenir ce qu’ils voulaient pendant une journée. Quant à la frangipane, on la doit au comte Cesare Frangipani, qui aurait donné la recette qui porte son nom.

 
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