Clément Pédron, Media365, publié le samedi 4 janvier 2025 à 23h11
Présent en conférence de presse après le match nul entre Lille et Nantes samedi soir (1-1), Antoine Kombouaré, l’entraîneur des Canaris, a refusé de s’exprimer devant les médias, regrettant les articles trop affirmatifs évoquant son départ du FCN.
Antoine Kombouaré n’a pas dérogé à sa règle fixée ces derniers temps : ne répondre à aucune question de la presse. Samedi soir, le Kanak a encore respecté ses obligations suite au match nul entre Lille et Nantes pour le compte de la 16e journée de Ligue 1 (1-1), à savoir se présenter en conférence de presse. Pourtant, l’entraîneur des Jaune et Vert n’avait qu’une idée en tête lorsqu’il s’exprimait : “Je ne vais pas tarder”, a déclaré AK. J’ai envoyé un message jeudi, j’ai l’impression qu’on n’a pas compris. Certaines personnes m’ont traité de démagogue, donc je n’ai pas aimé ça. Le message que je voulais faire passer, c’est que quand on a tort, on le dit, on fait un mea culpa. Je vais poursuivre ma démarche. Aujourd’hui, je ne parle pas. En revanche, la semaine prochaine, si je suis toujours entraîneur du FC Nantes, c’est fini, on passera à autre chose. »
Comment en sommes-nous arrivés là ? Jeudi dernier, devant la presse, Antoine Kombouaré a regretté le traitement qu’il a reçu de la part des médias. Ces derniers ont annoncé ces dernières semaines de manière trop affirmative, selon lui, son licenciement du FC Nantes. Toujours en place au moment d’écrire ces lignes, le sélectionneur estime donc que la presse doit, selon lui, non pas s’excuser mais assumer son erreur.
Kombouaré : « Que les dirigeants rencontrent d’autres coachs ? C’est normal”
Avant cette conférence de presse (express), Antoine Kombouaré s’est également arrêté au micro de DAZN, le diffuseur de la rencontre. Et le contexte de sa prise de position a évidemment été évoqué. Surtout, Kanak a indiqué que la recherche de son remplacement par ses propres dirigeants ne l’inquiétait pas. «On m’a traité de démagogue parce que je ne connaissais pas le secteur», ajoute Kombouaré. Mais je sais trop bien quand vous êtes mal classé. J’ai même dit à Franck Kita (directeur général adjoint) que rencontrer d’autres coachs était normal. Nous n’allons pas l’empêcher de faire son travail. Je m’entraîne et personne ne me dit rien alors je continue. Je sais qu’ils négocient pour trouver un entraîneur. […] Le problème, c’est que la presse écrite n’a pas évoqué mon départ au conditionnel. La presse s’est trompée, il faut qu’elle le dise doucement, qu’elle prenne ses responsabilités et c’est fini. La presse ne veut pas le faire, je ne me présente pas dans ces conditions. »
