après cinq heures, la prise d’otages se termine sans faire de blessés : Actualités

après cinq heures, la prise d’otages se termine sans faire de blessés : Actualités
après cinq heures, la prise d’otages se termine sans faire de blessés : Actualités

Après cinq heures de « négociation longue et compliquée », la prise d’otages à la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône) s’est terminée vendredi sans faire de blessés avec la libération des cinq otages « sains et saufs » et la reddition du détenu. , considéré comme « très dangereux ».

Parmi ces cinq personnes – trois infirmières, un gardien de prison et un psychiatre –, le médecin avait été libéré une heure plus tôt.

« Le preneur d’otages s’est rendu. Aucun blessé”, a confirmé peu avant 16h00 la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, quelques instants après l’annonce à la presse sur place, par un représentant syndical, de la libération des otages “sains et saufs”.

Le détenu, un Guyanais de 37 ans, au profil “instable” selon plusieurs sources, a “pris en otage cinq personnels (…) pendant cinq heures, sous la menace d’une arme qu’il avait fabriquée” avec des “pointes métalliques”. , a déclaré le préfet de police des Bouches-du-Rhône Pierre-Edouard Colliex sur place lors d’une conférence de presse, qualifiant l’homme de “très dangereux”.

C’est alors qu’il se rendait vers 10h45 à l’unité de soins complexes en addictologie (UCSA) de la prison, « dans le cadre d’une prise en charge de suivi », que l’homme a menacé les quatre membres du personnel médical et le surveillant : « avec une arme artisanale de type coup de poing”, avant de les “séquestrer” dans une zone de l’unité de soins en “verrouillant une porte à barreaux” et en “l’entravant au moyen d’un lit médicalisé”, précise alors dans un communiqué. le procureur de la République de Tarascon, Laurent Gumbau.

“Dans un premier temps, (le détenu) a permis de libérer le médecin, une jeune maman”, et ensuite “nous avons pu libérer les autres otages, donc ça s’est bien terminé mais ça aurait pu être très dangereux en raison de l’armement”. et « le profil du preneur d’otages », a détaillé le préfet de police.

– Profil psychiatrique incertain –

Cet homme qui purgeait « une longue peine pénale » et était connu « pour des faits de violences, notamment en détention à plusieurs reprises », s’est finalement rendu au Raid sans faire de blessés, après une enquête « assez longue et assez compliquée » conclue « sans le recours à la force », a-t-il poursuivi.

Ce détenu semblait avoir le « motif » de changer d’établissement, mais « il n’y avait pas de demande précise et écrite, comme les détenus peuvent en faire auprès de l’administration pénitentiaire », a souligné lors de la même conférence de exhortation le procureur de Tarascon.

Condamné par une cour d’assises en appel à 18 ans de réclusion criminelle en 2020, « pour des faits de viols sous la menace d’une arme, ainsi que diverses condamnations correctionnelles », selon le procureur de Tarascon, il était arrivé à la maison d’arrêt d’Arles en novembre 2023 et avait été disponible pour sortie en juillet 2031.

Si plusieurs sources ont mis en avant des troubles psychiatriques du détenu, ceux-ci n’ont pas été formellement confirmés par le magistrat, selon qui « à ce stade, (…) nous n’avons pas de profil psychiatrique, pas de psychose, pas d’élément psychotique.

“Les investigations lors des gardes à vue doivent notamment déterminer le mobile de la personne concernée, confirmer l’absence de pathologie psychiatrique et déterminer les conditions de fabrication et de détention de l’arme artisanale utilisée”, précise Laurent Gumbau dans le communiqué.

La prison d’Arles, créée en 1991, est réservée aux détenus condamnés à des peines de plus de 10 ans de réclusion criminelle ou présentant des risques pour la sécurité. C’est dans cet établissement qu’a été détenu le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998 à Ajaccio, et où il a été mortellement agressé par un codétenu radicalisé en 2022.

 
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