En directChute du Crédit Suisse –
Rapport PUK sur la fin du CS : l’exonération de la Finma a été fatale
La commission d’enquête parlementaire présente au public son rapport final sur la débâcle du CS. Suivez la conférence de presse dans le téléscripteur et en direct.
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Actuel: L’Association suisse du personnel des banques demande la démission du président de la Finma
L’État devra probablement intervenir à l’avenir si une grande banque fait faillite, estime Ryser. La Suisse doit donc adapter ses règles du trop grand pour faire faillite. Elle devrait donc mieux se préparer à la prochaine crise bancaire. Il faut un système de rémunération qui ne crée pas de fausses incitations pour les grands banquiers. Aucun bonus ne devrait donc être versé malgré les pertes.
11h09
Roger Nordmann (SP/VD) explique que les instruments de sécurité ont échoué et que les autorités sont arrivées trop tard.
Franziska Ryser (Verts/SG) reprend le fil et décrit la crise aiguë du CS. Ainsi les derniers jours de la banque, lorsqu’elle était au bord de l’effondrement à cause de la crise des petites banques aux États-Unis. UBS devrait avaler CS, selon le scénario principal des autorités. Le ministère des Finances faisait la médiation entre les banques. Cela a permis d’obtenir un résultat rapide, explique Ryser.
Il y avait deux autres scénarios : une nationalisation partielle et une restructuration.
L’UPK considère que la solution retenue est appropriée. Le fait qu’une loi d’urgence ait été nécessaire pour cela est une bonne chose, dit Ryser.
10h58
Thomas Matter (UDC/ZH) explique pourquoi une exception du régulateur des marchés financiers Finma a été fatale pour CS. Il s’agit d’alléger le coussin de fonds propres, ce qu’on appelle un filtre. L’UPK considère cette exemption pour le CS d’un œil très critique. La Banque nationale a également critiqué le filtre lors de son introduction en 2017. En réalité, le filtre s’est avéré beaucoup plus haut que prévu initialement. «Le filtre était deux fois plus élevé que prévu initialement», explique Matter. Les problèmes avec CS seraient apparus plus tôt si le filtre n’avait pas existé. Il ne devrait plus être possible d’accorder de telles exceptions à l’avenir.
10h43
La Suisse n’avait pas de PLB. L’abréviation signifie Public Liquidity Backstop. Il s’agit d’un instrument par lequel une banque reçoit temporairement des liquidités de l’État. Selon Chassot, c’était une erreur que la Suisse ne dispose pas de cet instrument. En outre, l’autorité de surveillance des marchés financiers a réagi avec trop d’hésitation.
10h54
Beat Flach (GLP/AG) estime que la Suisse ne dispose pas des moyens nécessaires pour détecter les crises à -. Les instruments existants n’étaient pas suffisants pour cela. Il manque un mécanisme permettant de reconnaître un risque et de l’éviter, dit Flach.
10h50
Michel explique que de nombreux autres pays disposent d’un filet de sécurité public en matière de liquidités. C’est un instrument qui peut aider en cas de crise. Mais la Suisse n’y est pas parvenue. Les travaux dans ce domaine devraient maintenant être intensifiés.
10h47
Le Conseiller aux Etats Matthias Michel (FDP/ZG) estime que la banque était en difficulté à cause d’années de mauvaise gestion de la part de ses dirigeants. Il décrit le déclin de la banque. Par exemple, un tweet d’un journaliste australien a joué un rôle important. Il a veillé à ce que de nombreux clients retirent leur argent. Des milliards ont coulé en très peu de -. La crise a commencé, de plus en plus d’argent a été retiré – jusqu’à ce que la banque ne puisse plus exister.
10h40
L’examen s’est déroulé en allemand. C’était pour qu’elle puisse avancer plus rapidement. Cela a duré 18 mois. «Il y a eu des fuites isolées à cette époque», raconte Chassot. C’est pourquoi l’UPK a déposé deux plaintes pénales. Reste à savoir comment les choses se passeront pour eux.
10h37
Le mandat de l’UPK était très large, dit Chassot. Il s’agit de nombreuses autorités et de la façon dont elles ont travaillé ensemble. L’UPK a interrogé plus de 70 personnes à cette fin. La liste n’est pas secrète. Cela inclut également d’anciens managers du CS comme Urs Rohner et Tidjane Thiam. La liste complète se trouve dans le rapport. Toutes les autorités enquêtées ont été consultées à deux reprises sur le rapport.
10h34
La présidente de l’UPK, Isabelle Chassot, souhaite la bienvenue au public. La salle est bondée. Elle présente d’abord les représentants de la commission composée de 14 membres présents puis la situation initiale du rapport. Il s’agit de la fin du CS en mars 2023. Si l’État n’était pas intervenu, il y aurait eu une crise financière. Comment a-t-on pu en arriver là ? L’UPK a enquêté pour savoir si les autorités avaient agi correctement avant et pendant la crise.
La grande banque UBS a pris note du rapport de la commission d’enquête parlementaire (PUK) sur l’effondrement du Crédit Suisse en mars 2023. Il a confirmé que le CS s’est effondré en raison d’années de mauvaises décisions stratégiques, de mauvaise gestion et de dépendance à d’importantes concessions réglementaires. .
La grande banque a expliqué qu’UBS soutient « la plupart » des propositions du Conseil fédéral visant à renforcer la résilience de la place financière. Tout ajustement des exigences réglementaires devrait être « ciblé, proportionné et coordonné au niveau international ».
Il faudrait équilibrer la stabilité financière et les coûts économiques qui en résultent. La grande banque souligne également qu’elle devra détenir environ 20 milliards de dollars de capital supplémentaire en raison de l’acquisition du Crédit Suisse.
Ueli Maurer ne veut pas encore commenter
L’ancien ministre des Finances et ancien conseiller fédéral Ueli Maurer (UDC/ZH) ne prend pas position pour l’instant. L’homme de 74 ans souhaitait d’abord vérifier lui-même le rapport. Son parti l’a annoncé vendredi à la demande de l’agence de presse Keystone-SDA.
La Commission d’enquête parlementaire (PUK) critique le comportement de la ministre des Finances, qui a démissionné fin 2022. Il est incompréhensible que Maurer n’ait informé l’ensemble du Conseil fédéral que verbalement et ait renoncé à des documents écrits, écrit-elle.
Maurer n’a partagé que peu d’informations avec l’ensemble du Conseil fédéral. Dans une interview accordée au journal en février 2024, le Zurichois a défendu sa décision de ne pas intervenir auprès du Crédit Suisse. (SDA/fem)
Vendredi, la Commission d’enquête parlementaire (PUK) présentera son rapport sur la disparition du Crédit Suisse et son rachat ultérieur par l’UBS. Ce document est attendu avec impatience par les experts depuis des semaines : il pourrait s’agir de la dernière pièce centrale du puzzle pour faire face à la débâcle bancaire.
La grande banque a dû être rachetée par son concurrent UBS en 2023. Elle a connu des difficultés à partir de mi-2022, d’abord en raison d’une importante sortie d’argent de la clientèle, puis en raison de la chute rapide du cours de l’action. Le Conseil fédéral a ensuite négocié la reprise par UBS. L’enquête se concentre sur le rôle de la Banque nationale, de l’autorité de surveillance des marchés financiers Finma et du Département des finances du Conseil fédéral.
Au total, l’UPK a entendu 79 personnes lors de 45 réunions et analysé plus de 30 000 pages. La présidente Isabelle Chassot (au centre) et son adjointe, la conseillère nationale Verte Franziska Ryser, présenteront les résultats. Les autres membres de la commission d’enquête seront également présents. La conférence de presse débute à 10h30
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