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Comme indiqué Libérationce lundi 16 décembre, une proche collaboratrice de Raphaël Glucksmann abandonne son parti Place Publique après des années de déception et d’incompréhension stratégique.
Raphaël Glucksmann progressivement lâché par ses collaborateurs ? L’eurodéputé et cofondateur de Place Publique, créée en 2018, vient de perdre la co-référente nationale jeunesse de son parti. Comme révélé Libération Lundi 16 décembre, c’est Anaïta David, qui a annoncé la veille sa démission après avoir été “ivre” par l’attitude du politicien. Il n’est plus en phase avec le fonctionnement interne et l’écart de plus en plus grand avec le Nouveau Front Populaire. Franchement, elle a expliqué qu’elle «J’ai eu envie de partir dès les négociations autour du PFN et le manque de bonne volonté de Place Publique pour y participer».
Avec le recul, le collaborateur du compagnon de Léa Salamé a constaté la distance du coprésident du parti censé, à première vue, lutter contre la division de la gauche et ses discours jugés problématiques au regard des valeurs véhiculées. « Mais désormais, nous ne sommes plus dans les décisions du PFN. Il n’y a pas de consultations internes : la position de Place Publique est celle de Glucksmann », » a déclaré Anaïta David pour expliquer son départ du parti, qui semble avoir été soigneusement décidé. Elle a ainsi ajouté, visant probablement aussi d’autres employés de Place Publique : « Et puis ses interviews où il s’en prend à tous les chefs de parti, c’est angoissant. Tout le monde a un peu oublié que nous avons été créés pour rassembler la gauche.»
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Trois ans d’expérience au sein de Place Publique
Pourtant, cela faisait un an qu’elle était la personnalité emblématique des Jeunes du parti et trois ans qu’elle travaillait pour ces derniers. Mais l’absence de “bonne volonté” qu’elle attribue à Raphaël Glucksmann l’a convaincue de partir puisqu’elle a progressivement senti qu’il était le seul à tenir les rênes de la Place Publique alors que le parti voulait initialement “bousculer le champ politique”. Anaïta David compte désormais rejoindre Génération.s, le parti de Benoît Hamon, fondé en 2017, précise Libération.
Article rédigé avec la collaboration de 6Medias
