l’essentiel
Le tenant du titre n’a pas été gâté par le programme de cette édition 2024/2025. Et bien que décontenancé par la répartition des équipes dans les groupes, il compte visiblement se montrer à la hauteur de son statut.
La route vers Cardiff sera longue et sinueuse. Alors qu’il débute demain la campagne pour défendre son titre, face à l’Ulster, le Stade Toulousain sait que les embûches seront nombreuses. Et ce dès la phase de poules, où les « rouge et noir » joueront avec l’Union Bordeaux-Bègles sans la rencontrer, l’Ulster, Exeter, Leicester et surtout les Sud-Africains des Sharks qu’ils rendront visite en janvier. De quoi faire grincer des dents du côté d’Ernest-Wallon.
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“Cela ne sert à rien de gagner.”
“A première vue, ça ne sert à rien de gagner”, sourit Ugo Mola, estimant qu’il n’est pas incongru de “penser qu’on pourrait avoir une poule un peu plus confortable”. Des propos faisant écho à ceux tenus par ses joueurs face à la dure loi du tirage au sort, avec seulement deux chapeaux : Northampton, Toulouse, Glasgow et Leinster dans le premier, les 20 autres qualifiés dans le second, puis répartis selon le principe deux clubs du même championnat par groupe (et drapeau différent concernant les Celtes et les Sud-Africains). « Nous ne comprenons pas vraiment comment cela se fait. Gagner le concours n’a aucun avantage sur la concurrence de l’année suivante, ce qui me semble un peu dommage », déclare Antoine Dupont.
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« Vous me posez la question mais qu’on la commente ou pas, les choses ne changeront pas, rétorque Thomas Ramos. Je crois que l’année qui a suivi leur premier titre, les Rochelais sont sortis avec une poule de la mort. Nous, quand on voit le nôtre cette année, c’est peut-être aussi le groupe le plus fort de la compétition. Donc au final, les champions n’ont pas forcément un avantage sur les groupes qui sont constitués.
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Une fois le constat établi, les Toulousains ont été obligés de prendre leur parti. “C’est assez compliqué mais nous sommes là, nous allons jouer les quatre matches et nous verrons où cela nous mène”, souffle Ramos. « Oui, nous sommes peut-être dans un des groupes les plus denses de la compétition mais l’année dernière, nous avions un groupe solide aussi », rappelle Dupont.
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L’UBB avantagée ?
S’il glisse qu’on « aura le - d’en parler en janvier », le manager toulousain pointe « ce grand voyage qui nous emmène en Afrique du Sud » comme une destination évidemment « compliquée ». Et de comparer, sans le nommer, avec l’UBB, qui pourrait être la rivale N.1 des Stadistes dans la course à la première place, étant « l’équipe de France qui aura les mêmes adversaires mais avec un rythme différent et des confrontations différentes en en termes de terrain (elle accueillera les Sharks et Leicester, ira à Exeter et Ulster, NDLR)”.
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Une équipe selon lui « certainement très en forme aussi ». Ce qui lui fait dire « que la moindre panne sera payée cash par l’un ou l’autre », invitant ainsi son groupe « à être présent à la maison d’entrée ». Car dans ce sprint, tous les points compteront. Et les Toulousains ne le savent que trop bien.